Violences Bruxelles • Jeunesse de l’Ouest réagit !


Dans un contexte où l’image du Cameroun a été entachée par des actes de violence à l’étranger, la jeunesse de la région de l’Ouest a pris position. Les parlementaires jeunes ont effectué une sortie remarquée ce mercredi 12 mars 2025, affichant une solidarité sans faille avec les officiels victimes d’agressions à Bruxelles par des membres présumés de la Brigade Anti-Sardinards (BAS).

Une visite de courtoisie transformée en plaidoyer patriotique

C’est lors d’une audience solennelle au bureau du Gouverneur de la région de l’Ouest que les jeunes députés et sénateurs ont exprimé leur indignation. Face à Awa Fonka Augustine, ces élus ont condamné avec véhémence les actes perpétrés contre le Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique ainsi que l’Ambassadeur du Cameroun auprès du Royaume de Belgique et de l’Union européenne.

Ces actes ne reflètent en rien les valeurs du Cameroun et de sa jeunesse”, a déclaré l’un des parlementaires, donnant le ton d’une rencontre marquée par l’émotion et la détermination. Cette prise de position témoigne de l’engagement civique d’une jeunesse souvent accusée d’apathie sur les questions nationales.

Le Conseil régional de l’Ouest mobilisé aux côtés de la jeunesse

La démarche ne s’est pas arrêtée au bureau du Gouverneur. Dans un geste symbolique fort, la délégation s’est ensuite rendue au siège du Conseil régional de l’Ouest pour y rencontrer son président, Dr. Jules Hilaire Focka Focka. Devant cette autorité locale, les jeunes parlementaires ont réaffirmé leur position, qualifiant sans ambages les agissements de la diaspora radicale d’”actes terroristes“.

Le président du Conseil régional, visiblement sensible à cette mobilisation spontanée, a assuré les jeunes de “l’attention certaine du gouvernement à cette question”. Un soutien institutionnel qui vient légitimer davantage cette initiative citoyenne portée par les jeunes de la région.

Une première étape dans un mouvement plus large

Cette mobilisation de la jeunesse de l’Ouest s’inscrit dans une dynamique naissante à travers le pays. Alors que d’autres régions comme le Sud-Ouest, l’Adamaoua et le Nord-Ouest s’apprêtent également à faire entendre leurs voix, cette première prise de position marque un tournant dans la réaction nationale face aux événements de Bruxelles.

La séance s’est conclue par une photo de famille entre les autorités et la délégation, immortalisant ce moment d’unité qui pourrait bien préfigurer un front commun de la jeunesse camerounaise contre toute forme de violence portant atteinte à l’image du pays.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com



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