Valery Norbert Kuala prend officiellement fonction comme nouveau préfet du Mbam-et-Kim ce 7 août 2025 lors d’une cérémonie solennelle à Ntui. L’administrateur civil principal succède à Ignée Galim Ngong avec une feuille de route axée sur les projets structurants et la sécurité des populations. Cette passation de commandement présidée par le gouverneur Naseri Paul Bea révèle les priorités de cette circonscription administrative de près de 900 000 âmes. Un défi de taille pour ce nouveau responsable territorial.
Feuille de route ambitieuse : sécurité et développement
Valery Norbert Kuala hérite d’un département aux enjeux multiples nécessitant une approche stratégique pointue. « Il devra d’abord au double plan politique et sécuritaire, travailler à la bonne organisation de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain », précise l’analyse officielle.
La sensibilisation des populations au retrait des cartes nationales d’identité constitue un défi majeur. Cette mission s’accompagne de la nécessité de « garantir la tolérance et le vivre ensemble » dans cette région stratégique.
Le nouveau préfet doit également « intensifier la lutte contre le grand banditisme, les discours de haine et la désinformation ». Ces fléaux qui minent l’opinion publique nécessitent une réponse ferme et coordonnée.
La question sécuritaire reste centrale avec la menace de « l’insécurité qui menace de gagner le département ». Valery Norbert Kuala devra mobiliser tous les dispositifs disponibles pour endiguer cette situation.
Projets structurants : collaboration et développement territorial
Les infrastructures relatives au pont sur la Sanaga constituent un chantier prioritaire. Le nouveau préfet doit « veiller au bon entretien et à l’achèvement des projets structurants », notamment ces ouvrages stratégiques.
L’électrification de Nachtigan et le développement socio-économique du Mbam-et-Kim figurent parmi les dossiers urgents. Ces projets nécessitent une coordination efficace avec les partenaires techniques et financiers.
Valery Norbert Kuala bénéficie de l’expérience de ses prédécesseurs et de l’appui du gouvernement régional. Sa nomination s’inscrit dans la dynamique de modernisation administrative voulue par les autorités centrales.
Le défi démographique avec près de 900 000 habitants exige une gestion rigoureuse des ressources. Cette responsabilité requiert des compétences managériales éprouvées et une vision stratégique claire.
Cette prise de fonction intervient dans un contexte électoral sensible nécessitant doigté et neutralité. L’administrateur devra concilier efficacité administrative et apaisement social.
Ce nouveau mandat préfectoral marquera-t-il un tournant pour le développement du Mbam-et-Kim ?
