

Dans une analyse fracassante, le politologue Moussa Njoya dévoile les dessous d’une des plus grandes trahisons politiques de l’histoire récente du Cameroun. L’ancien président de l’UDC, Adamou Ndam Njoya, aurait sciemment saboté le mouvement des “Villes mortes” qui paralysait le régime en 1991.
Les trois coups de poignard qui ont sauvé le Régime
Ndam Njoya aurait porté trois coups fatals à l’opposition : la signature de la déclaration du 13 novembre 1991 mettant fin aux “Villes mortes”, la dispersion des voix de l’opposition en 1992, et la légitimation systématique des élections présidentielles depuis 1997. Une stratégie qui lui aurait valu comme “récompense” le contrôle politique du Noun.
Cette révélation intervient alors que Patricia Tomaïno, veuve de Ndam Njoya, s’oppose à toute coalition de l’opposition pour 2025. Un positionnement qui, selon Moussa Njoya, perpétue cette tradition de compromission avec le pouvoir, au détriment des aspirations populaires.