Dans une analyse percutante qui secoue l’échiquier politique camerounais, le journaliste Michel Biem Tong met en lumière les failles juridiques qui menacent la candidature de Maurice Kamto. L’alliance entre le MRC et le FCC pourrait s’avérer être un piège constitutionnel fatal pour les ambitions présidentielles de l’opposant.
Le dilemme FCC-Nintcheu qui change tout
L’interprétation juridique avancée par Jean Michel Nintcheu concernant sa représentativité parlementaire se heurte à un mur constitutionnel. Un député ne peut revendiquer représenter un parti autre que celui sous les couleurs duquel il a été élu. Cette réalité juridique pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour l’Alliance pour le Changement (APC).
À moins de dix mois de l’échéance présidentielle, Maurice Kamto se trouve face à un choix crucial : maintenir son alliance avec le FCC au risque d’une invalidation, ou rechercher le soutien d’un des 17 partis d’opposition légalement habilités à présenter un candidat. Cette situation pourrait redessiner complètement le paysage politique camerounais pour 2025.
