Une tempête sans précédent s’apprête à frapper le football camerounais. Selon des informations exclusives obtenues par notre rédaction, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, serait sur le point de prononcer des sanctions d’une sévérité inouïe contre deux figures du football local : Justin Tagouh, président du Bamboutos de Mbouda, et Soleil Nyassa Nyassa.
Tagouh visé par une radiation centenaire pour « complot » contre Eto’o
La sanction envisagée contre Justin Tagouh dépasse l’entendement : 100 ans d’interdiction des activités liées au football ! Une punition disproportionnée qui témoigne de la paranoïa grandissante au sein de l’instance dirigeante du football camerounais. D’après nos sources proches du dossier, le président de la Fecafoot soupçonnerait Tagouh d’être le cerveau derrière le récent communiqué des Lions Indomptables appelant à l’apaisement des tensions entre la fédération et le sélectionneur Marc Brys. Ce document, largement relayé avait mis en lumière le malaise profond qui règne actuellement dans l’environnement de l’équipe nationale.
Nyassa Soleil accusé de « haute trahison » et menacé de 15 ans de suspension
Le cas de Soleil Nyassa Nyassa n’est guère plus reluisant. L’ancien proche d’Eto’o risque une radiation de 15 ans pour avoir supposément partagé des informations confidentielles avec des membres du gouvernement, notamment Philippe Mbarga Mboa. Cette accusation de « trahison » s’inscrit dans la lignée des méthodes autoritaires que l’ancien capitaine des Lions Indomptables semble désormais privilégier pour gérer les affaires du football camerounais.
La liste des « purges » d’Eto’o s’allonge dangereusement
Cette nouvelle affaire n’est malheureusement pas un cas isolé. Elle vient s’ajouter à une série de conflits entre Samuel Eto’o et ses anciens collaborateurs, notamment Ernest Obama, Pondy et Benjamin Banlock, tous tombés en disgrâce après avoir osé exprimer des opinions divergentes. Le comportement du « souverain pontife de Tsinga », comme il est ironiquement surnommé dans les couloirs du pouvoir sportif, suscite une inquiétude grandissante quant à l’avenir du football camerounais et à la stabilité institutionnelle nécessaire au développement de ce sport dans le pays.
L’affaire est d’autant plus préoccupante qu’elle survient dans un contexte déjà tendu où l’équipe nationale tente de retrouver sa sérénité pour assurer sa qualification au Mondial 2026.
