Une véritable bombe vient d’éclater dans le paysage médiatique camerounais. 140 millions FCFA d’aide publique à la presse privée se sont mystérieusement évaporés, provoquant la colère des professionnels du secteur.
Les révélations sont accablantes : sur une enveloppe globale de 140 millions FCFA, certains organes de presse n’ont reçu que 500 000 FCFA. Cette situation contraste drastiquement avec l’ère Tchiroma Bakary, où la transparence était de mise.
Le secrétaire général Felix Zogo se retrouve dans l’œil du cyclone, accusé de “tripatouillages” par les directeurs de publication. Le silence assourdissant des hauts responsables du Mincom ne fait qu’alimenter les soupçons. Comme le souligne Darren Lambo Ebelle, cette situation est d’autant plus scandaleuse que le Gabon, avec une population inférieure, octroie 500 millions à sa presse, et le Sénégal 4 milliards FCFA.
Dans un contexte pré-électoral tendu, les patrons de presse exigent désormais un audit du Contrôle supérieur de l’État. L’intégrité du ministre Sadi est plus que jamais remise en question.
