Une attaque meurtrière a secoué le poste mixte F23 d’Agwa, dans le Sud-Ouest, comme le rapporte 237online.com. Des miliciens Fulani venus du Nigeria ont perpétré un raid sanglant qui ajoute cinq nouveaux noms à la longue liste des victimes de ce conflit transfrontalier.
Une menace transfrontalière grandissante
L’attaque surprise s’est produite le 3 janvier vers 15h30. Les victimes sont l’ACM BEKONO, le SGT TEDONGZI, le CAL NSOME, le SDT 2CL OBAMA André et l’A/C MUTAH MUUTAH Stephen, portant ainsi à 1528 le nombre de soldats tombés depuis le début des hostilités.
Trois soldats ont réussi à s’échapper mais demeurent introuvables dans la jungle environnante. Plus inquiétant encore, les assaillants ont incendié le poste et se sont emparés d’un important arsenal militaire avant de se replier vers le Nigeria.
Cette attaque souligne la vulnérabilité des postes frontaliers face aux incursions de milices nigérianes. La région d’Akwaya devient un point névralgique où la porosité de la frontière facilite les raids meurtriers de groupes armés étrangers.
