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Une délégation sans espoir de médaille


Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent à grands pas, et le Cameroun y sera représenté par une modeste délégation de 6 athlètes. Malheureusement, les chances de voir le drapeau vert-rouge-jaune flotter sur un podium semblent extrêmement minces, voire inexistantes. Analysons les perspectives peu reluisantes de chaque athlète camerounais.

Une équipe d’athlétisme sans réelles ambitions

Emmanuel Alobwede Eseme, spécialiste du sprint, affiche des temps bien loin des standards internationaux. Ses meilleures performances sur 100m et 200m le placent au-delà de la 100e place mondiale. Face à des fusées comme Noah Lyles ou Andre De Grasse, Eseme risque de jouer les figurants dès les séries.

Linda Angounou, sur 400m haies, n’a jamais réussi à passer sous la barre des 56 secondes, quand le record du monde est à 51.46. Elle devra se contenter de viser une place en demi-finale, exploit qui semble déjà hors de portée.

Judo et tennis de table : des disciplines trop relevées

Richelle Anita Soppi Mbella, en judo +78kg, manque cruellement d’expérience internationale. Dans une catégorie dominée par les Japonaises et les Françaises, ses chances de médaille sont quasi nulles.

Sara Nana Hanffou, en tennis de table, évolue dans un sport ultra-dominé par les Asiatiques. Malgré sa participation aux JO de Tokyo, elle n’a jamais dépassé les 32e de finale dans un tournoi majeur. Un parcours similaire l’attend à Paris.

Natation : des ambitions noyées d’avance

Grâce Manuela Nguelo’o (100m brasse) et Sergio Guiché (200m papillon) font figure de petits poucets dans leurs disciplines respectives. Leurs chronos sont loin, très loin des minima olympiques. Leur présence à Paris tient plus du miracle que d’une réelle légitimité sportive.

Le site 237online.com rapporte que la délégation camerounaise a quitté Yaoundé le 10 juillet pour un stage d’acclimatation en France. Malheureusement, ce stage de dernière minute ne suffira pas à combler le gouffre qui sépare ces athlètes du niveau olympique.

Le président Paul Biya sera présent à la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, mais il risque fort de repartir bredouille, comme ses athlètes. Ces Jeux s’annoncent comme une nouvelle désillusion pour le sport camerounais, qui peine à retrouver son lustre d’antan.

Par Claude Atangana pour 237online.com



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