
Une onde de choc traverse la scène musicale camerounaise. Comme le rapporte 237online.com, une chanson aux paroles appelant explicitement au meurtre d’homosexuels est devenue virale sur les réseaux sociaux, marquant un tournant inquiétant dans l’histoire du Mbolé, un genre musical traditionnellement associé aux veillées funèbres.
De l’art funéraire à l’incitation à la haine
Le Mbolé s’était jusqu’ici distingué par ses messages d’espoir et de réconfort. Mais le titre « Les nerfs des boys » de Snoopy la mélodie franchit une ligne rouge en appelant ouvertement à « poignarder les pédés », provoquant l’indignation des défenseurs des droits humains.
Une dérive qui inquiète les experts
Les violences communautaires prend une nouvelle dimension avec cette affaire. « En tant qu’influenceurs ou artistes, vous portez une lourde responsabilité », met en garde Yvanna Chantal Bessecke, analyste politique. La tentative maladroite du management de justifier les paroles en parlant de « Partisans de la Destruction » ne convainc personne.
« Même si l’homosexualité est illégale au Cameroun, rien ne justifie l’appel au meurtre », souligne Me Fabo, avocat. « La loi prévoit des sanctions, pas la peine de mort.«