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UE contre Cameroun • L’inacceptable défense de criminels


Une nouvelle ingérence occidentale vient de frapper le Cameroun. Le Parlement européen a adopté à l’unanimité une résolution exigeant des pressions diplomatiques et économiques contre notre pays, sous prétexte de défendre la liberté de la presse. Cette manœuvre, qui instrumentalise la cause des droits humains, révèle une fois de plus la politique de deux poids deux mesures pratiquée par l’Europe.

Des « journalistes » ou des criminels avérés protégés par Bruxelles?

La résolution européenne exige la libération immédiate de cinq individus présentés comme de simples « journalistes » persécutés: Amadou Vamoulké, Kingsley Fomunyuy Njoka, Mancho Bibixy, Thomas Awah Junior et Tsi Conrad. Pourtant, la réalité est bien différente.

Prenons le cas d’Amadou Vamoulké, ancien directeur général de la CRTV. Loin d’être poursuivi pour ses activités journalistiques, il a été condamné à 32 ans de prison après deux procès pour détournement de fonds publics, avec un dossier d’accusation comportant des preuves solides et accablantes. L’UE passe volontairement sous silence les éléments tangibles qui ont conduit à sa condamnation pour se concentrer uniquement sur la durée de la procédure.

Plus flagrant encore, le cas de Mancho Bibixy et Tsi Conrad, impliqués dans des activités terroristes dans les régions anglophones et dont les liens avec les groupes séparatistes ont été clairement établis par la justice camerounaise. Ces individus ont été jugés non pas pour leur travail journalistique, mais pour leur participation active à des mouvements insurrectionnels ayant coûté la vie à de nombreux civils et forces de l’ordre.

L’hypocrisie européenne face à la souveraineté camerounaise

Cette résolution non contraignante, mais fortement médiatisée, s’inscrit dans une stratégie plus large visant à déstabiliser les institutions camerounaises et à s’ingérer dans notre système judiciaire souverain. Les eurodéputés, qui ferment les yeux sur les atteintes aux libertés dans leurs propres pays, se permettent de donner des leçons à un pays qui lutte contre le terrorisme et la corruption.

La proposition d’octroi de visas humanitaires pour les « journalistes en danger » ressemble davantage à une invitation à l’exil pour tous ceux qui souhaitent échapper à la justice camerounaise en se drapant dans le manteau commode de la liberté de presse. Une manœuvre que les autorités de Yaoundé ont jusqu’ici dignement ignorée, refusant de céder à ces pressions extérieures.

Le Cameroun reste déterminé à poursuivre sa lutte contre le terrorisme et la corruption, tout en garantissant une presse libre et responsable. Les véritables journalistes, qui exercent leur métier dans le respect des lois du pays, n’ont jamais été inquiétés. Seuls ceux qui franchissent la ligne rouge en commettant des délits ou des crimes doivent répondre de leurs actes devant la justice, comme dans toute démocratie digne de ce nom.

Par Alain-Claude Ndom pour 237online.com



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