C’est une affaire qui glace le sang : l’homme accusé d’avoir kidnappé et assassiné son jeune cousin de 12 ans à Bonendale vient d’avouer un second meurtre, celui d’une étudiante retrouvée ligotée à Logpom le 21 octobre 2025. Ces aveux inattendus ont bouleversé les enquêteurs de Bonanjo, révélant un possible tueur en série opérant depuis des mois à Douala sans éveiller de soupçons. « On n’avait encore jamais vu ça ici… ce n’est pas du jeu », souffle un policier visiblement secoué.
Combien d’autres victimes ce suspect pourrait-il encore dissimuler ?
Tueur en série à Douala : une affaire macabre qui s’aggrave
L’affaire avait déjà choqué tout Bonaberi : le jeune Amswrong Stéphane, 17 ans, avait kidnappé son cousin de 12 ans, exigé 20 millions FCFA de rançon, puis assassiné et enterré l’enfant sous des décombres dans une maison abandonnée à Bonendale.
L’arrestation avait mis fin à une traque intense, mais l’histoire n’était que le début d’un cauchemar.
À la Police judiciaire de Bonanjo, le suspect a livré un récit effroyable : il serait également l’auteur du meurtre de Wengang Noubi Audrey, 23 ans, l’étudiante retrouvée les pieds ligotés dans sa chambre à Logpom.
Les enquêteurs parlent d’aveux froids, sans émotion.
Les aveux du suspect ouvrent une piste terrifiante : un serial killer ?
Selon des sources policières, l’adolescent aurait expliqué les deux crimes avec un calme déconcertant.
Les enquêteurs, stupéfaits, s’interrogent désormais sur un possible profil de tueur en série, une première dans la capitale économique.
Plusieurs éléments inquiètent :
- les deux crimes ont été commis à un mois d’intervalle,
- les victimes n’ont aucun lien entre elles,
- les corps présentaient une mise en scène particulière,
- le suspect évoque « d’autres lieux » sans donner de détails.
Un officier confie : « On n’est pas sûrs qu’il s’est arrêté à deux… ça sent mauvais. »
Les quartiers Logpom, Bonendale et Bonaberi, déjà sous tension, réclament davantage de sécurité.
Des habitants parlent même de disparitions non élucidées depuis la rentrée.
Une psychose s’installe : Douala découvre l’horreur à domicile
L’annonce publique des aveux a créé une onde de choc. À Logpom comme à Bonaberi, les familles sont bouleversées. Les écoles renforcent leurs surveillances, les moto-taximen refusent certains trajets nocturnes, et les comités de vigilance sont réactivés.
La peur grimpe, surtout parmi les étudiants et les parents d’élèves.
« On ne peut plus laisser les enfants marcher seuls, même pour 200 mètres », lance une mère en pleurs près du marché de Kotto.
La police a lancé un appel à témoins et réexamine plusieurs dossiers de disparitions, notamment ceux signalés en soirée autour des zones isolées.
La confession inattendue du suspect relance un débat troublant : Douala fait-elle face à son premier tueur en série moderne ? Entre peur collective, interrogations et soif de justice, la capitale économique vit désormais au rythme d’une enquête hors norme.
La vérité complète éclatera-t-elle rapidement… ou découvre-t-on seulement le début d’un crime en série encore plus sombre ?



