View Kamer

Terrain Hôtel Aurore : La vérité cachée enfin révélée !


Un imbroglio foncier aux multiples rebondissements secoue actuellement le centre-ville de Yaoundé. Le terrain de l’ancien Hôtel Aurore, situé stratégiquement face au Palais des Sports, cristallise tensions et controverses alors que différentes versions s’affrontent. Entre allégations de spoliation et documents officiels attestant de transactions légales, 237online.com a mené l’enquête pour démêler le vrai du faux dans cette affaire aux ramifications complexes.

La vérité derrière les transactions de l’Hôtel Aurore

Contrairement aux rumeurs qui enflamment les réseaux sociaux, notre investigation révèle une réalité bien différente. Selon des sources fiables consultées par notre rédaction, le défunt propriétaire, M. Ndingue, avait bel et bien cédé son terrain à la Communauté urbaine de Yaoundé du temps où Gilbert Tsimi Evouna occupait le poste de délégué du gouvernement. Cette transaction, parfaitement légale mais réalisée à l’insu des membres de sa famille, constitue la première pierre de ce dossier épineux.

La mairie de Yaoundé, devenue propriétaire légitime, a ensuite morcelé le terrain pour céder certaines parcelles à différentes entités. Parmi les acquéreurs figurent notamment la Fécafoot, alors dirigée par Seidou Mbombo Njoya, et la Camwater qui projetait d’y implanter son siège social. Cette dernière, face à l’opposition de son Conseil d’administration, a finalement revendu sa portion acquise en bonne et due forme.

Des acquéreurs légitimes face aux contestations

C’est par acte notarié que plusieurs investisseurs, dont la société Starline de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et Mme Mvondo Laeticia, ont acheté des parcelles de ce terrain stratégique pour y développer leurs projets commerciaux. Les documents attestent de la régularité de ces transactions successives.

La question qui se pose désormais est de comprendre pourquoi les prétendus “héritiers” du feu Ndingue s’obstinent à contester ces ventes, alors même qu’ils auraient été informés des transactions effectuées par leur défunt père. D’après notre analyse des actes notariés et titres fonciers, le terrain n’appartient plus juridiquement à la famille Ndingue depuis plusieurs années.

Accusations infondées et amalgames dangereux

Les allégations circulant sur les réseaux sociaux évoquant des “coups de feu” et une “spoliation” orchestrée relèvent manifestement de la désinformation. De même, les insinuations concernant une vente effectuée depuis la prison de Kondengui ou l’implication de la CNPS dans des transactions douteuses semblent dénuées de fondement selon les vérifications effectuées par notre équipe.

Plus troublant encore est la tentative d’instrumentalisation d’un supposé “délit de patronymie” visant certains acquéreurs. Comme le souligne un observateur du dossier : “Est-il interdit à un fils ou une fille d’un membre du gouvernement de travailler ? De passer normalement un concours officiel ? De s’acheter un terrain et d’y construire une maison ?”

Cette affaire du terrain de l’ancien Hôtel Aurore illustre la complexité des transactions foncières dans notre pays et l’importance d’une vérification rigoureuse des faits avant tout jugement hâtif. Elle révèle également les dangers d’une désinformation qui peut rapidement enflammer les esprits et créer des tensions inutiles dans la société camerounaise.

Par Laurent Diby pour 237online.com



Source link

View Kamer

FREE
VIEW