« Monsieur Tchiroma n’est pas le premier à s’auto-proclamer président élu » – Abel Elimbi Lobe frappe fort sur le plateau d’Info TV en établissant un parallèle troublant entre les stratégies de Tchiroma Bakary et Maurice Kamto. L’analyste politique décortique la crise post-électorale actuelle et révèle que l’alliance entre les deux opposants n’est pas fortuite. Alors que Tchiroma continue de revendiquer la victoire malgré les 53,66% officiels de Paul Biya, les observateurs voient se dessiner le même scénario qu’en 2018. L’histoire est-elle en train de se répéter dangereusement ?
L’alliance Tchiroma-Kamto décryptée par Abel Elimbi Lobe
Sur le plateau de l’émission « Libre Expression » sur Info TV, Abel Elimbi Lobe n’a pas tourné autour du pot. L’homme a mis les pieds dans le plat en révélant ce que beaucoup pensent tout bas.
« Monsieur Issa Tchiroma n’est pas le premier à s’auto-proclamer président élu. Monsieur Tchiroma est dans la logique de Monsieur Kamto qui est son allié actuel », a déclaré Abel Elimbi Lobe sans ambages.
Cette analyse fait mouche ! Le rapprochement entre les deux figures de l’opposition n’est effectivement pas anodin. On se souvient tous de 2018 quand Maurice Kamto s’était autoproclamé vainqueur avant même la publication des résultats officiels. La suite, on la connaît : manifestations, arrestations, crise politique majeure.
Le schéma de 2018 se répète-t-il avec les villes mortes ?
C’est le même film qui repasse ou quoi ? Abel Elimbi Lobe estime que les appels aux villes mortes lancés par Issa Tchiroma Bakary suivent exactement le même script qu’en 2018.
Le président du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) persiste et signe. Malgré les résultats du Conseil constitutionnel qui donnent Paul Biya vainqueur avec 53,66% des voix à l’élection présidentielle du 12 octobre dernier, Tchiroma maintient qu’il est le vrai vainqueur.
Cette obstination rappelle étrangement l’attitude de Maurice Kamto il y a sept ans. Les mêmes causes produisent-elles les mêmes effets ? Les commerçants du marché central de Yaoundé et les bayam-sellam de Douala craignent déjà de revivre les perturbations économiques de l’époque.
Les analyses se multiplient sur cette répétition de l’histoire. Certains y voient une stratégie concertée, d’autres une simple coïncidence. Mais quand Abel Elimbi Lobe souligne que Kamto est désormais « l’allié actuel » de Tchiroma, les pièces du puzzle semblent s’emboîter.
Le pays peut-il se permettre de revivre les tensions de 2018 ? Les observateurs notent que cette fois-ci, la population semble plus divisée, mais aussi plus lasse de ces cycles de contestation qui n’aboutissent jamais vraiment.
La déclaration d’Elimbi Lobe sur Info TV fait déjà des vagues dans les réseaux sociaux camerounais. Entre ceux qui applaudissent son analyse lucide et ceux qui l’accusent de partialité, le débat fait rage.
Tchiroma et Kamto écriront-ils différemment la fin de cette histoire ?
