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Suspension électorale FECAFOOT ► révélation choc


C’est un coup de frein spectaculaire dans le football camerounais : le ministère des Sports a officiellement suspendu le processus électoral de la FECAFOOT, estimant que les conditions d’une élection crédible « ne sont pas réunies ». La lettre, signée le 14 novembre 2025 par Narcisse Mouelle Kombi, crée une onde de choc dans la grande famille du football. « À ce niveau, ce n’est plus une simple mise en garde… c’est un stop net », souffle un acteur du sport à Yaoundé.
Le gouvernement peut-il imposer un redémarrage complet de l’élection sans déclencher un bras de fer ouvert avec la fédération ?

Un acte fort : le Minsep stoppe sa participation et gèle tout le processus

La correspondance adressée au président de la FECAFOOT est claire :
👉 le Minsep refuse de désigner ses représentants à l’Assemblée générale élective prévue le 29 novembre au Centre d’Excellence de Mbankomo.
👉 et suspend de fait le processus électoral, tant que les « irrégularités récurrentes » ne sont pas réglées.

Le ministère évoque une contradiction flagrante entre la démarche actuelle de la FECAFOOT et les recommandations officielles envoyées le 21 août.
En résumé : impossible d’aller aux élections sans un minimum de consensus, de transparence et de respect des textes FECAFOOT–CAF–FIFA.

Un passage de la lettre résume l’état d’esprit du Minsep :

« Aucun acteur ne doit se sentir lésé ou frustré dans un processus électoral crédible. »

Un rappel lourd de sens dans un climat déjà tendu.

Les griefs du gouvernement : opacité, divisions et méfiance persistante

Le ministère pointe plusieurs défaillances majeures :

  • absence d’un climat consensuel,
  • litiges non résolus,
  • divisions internes profondes,
  • défiance de la FECAFOOT envers la tutelle,
  • irrégularités largement dénoncées par des acteurs du football.

Les mises en garde semblent avoir été ignorées.

« On ne peut pas gérer le football comme un club privé », lâche un ex-dirigeant sportif, amer.

Le Minsep insiste également sur le rôle de l’État : garantir un cadre conforme aux lois, assurer l’égalité entre les candidats, protéger le football comme service public culturel et social.
Or, pour l’instant, tout indique que le processus électoral pourrait reproduire les crises précédentes.

Vers un redémarrage total du processus électoral ?

Entre les lignes, la lettre ouvre une piste :
➡️ la reprise complète du processus, corrigé, assaini et validé par l’État, la CAF et la FIFA.

Le ministère rappelle qu’il est prêt à accompagner la FECAFOOT, mais uniquement dans un cadre clair, impartial et apaisé.

Un proche du dossier résume :

« Le Minsep veut une élection propre. La FECAFOOT veut une élection rapide. Les deux logiques s’entrechoquent. »

La suite dépendra de la réaction de la FECAFOOT : confrontation, négociation… ou recul stratégique ?

En suspendant le processus électoral, le Minsep envoie un message puissant : priorité à la transparence, au consensus et à la stabilité du football national.
La FECAFOOT acceptera-t-elle d’appuyer sur pause pour revoir sa copie, ou choisira-t-elle le bras de fer ?
La balle est désormais au centre.



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