
Dans une intervention remarquée qui secoue l’échiquier politique camerounais, Hervé Emmanuel Nkom, membre influent du Comité central du RDPC, s’est prononcé sur la brûlante question de la succession présidentielle.
La controverse autour de la candidature de Paul Biya pour 2025 prend une nouvelle dimension avec l’intervention d’Hervé Emmanuel Nkom. Répondant à la lettre ouverte de Babissakana, l’homme d’affaires et membre du Comité central du RDPC réaffirme que la question est “réglée par les statuts du parti”. Cette position ravive le débat sur la gouvernance politique au Cameroun.
La question successorale : Entre statuts du parti et réalités nationales
Le débat transcende la simple question de l’âge du président. Nkom souligne que la stabilité du Cameroun constitue “un avantage comparatif inestimable” face aux soubresauts que connaissent d’autres nations africaines. Cependant, cette stabilité doit-elle primer sur le renouvellement nécessaire du leadership politique ?
La question du développement industriel du pays d’ici 2035 reste au cœur des préoccupations. Nkom réfute l’impossibilité d’atteindre cet objectif, citant les exemples du Brésil des années 60 et de la Corée du Sud des années 70. Toutefois, les défis énergétiques et économiques persistent, nécessitant des réponses urgentes et innovantes.
Face aux enjeux actuels du Cameroun, notamment sécuritaires et économiques, la question de la succession présidentielle cristallise les tensions entre continuité et changement. L’approche des élections de 2025 promet d’intensifier encore ce débat crucial pour l’avenir du pays.