Subventions enseignement privé Cameroun connaissent un tournant décisif avec l’ouverture de la 20e session de la Commission nationale hier à Yaoundé. Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l’Éducation de base, a lancé ces travaux cruciaux qui détermineront l’avenir de milliers d’établissements scolaires privés. Cette rencontre stratégique réunit promoteurs, partenaires gouvernementaux et experts pour identifier les défis majeurs du secteur. Les enjeux financiers colossaux autour des subventions publiques dominent les débats de cette session historique.
Subventions enseignement privé : Milliards en jeu
Le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa n’a pas mâché ses mots lors de l’ouverture. « Les établissements privés et publics ont un seul objectif : éduquer les jeunes Camerounais », a-t-il déclaré devant l’assemblée. Cette déclaration pose les bases d’un partenariat renforcé entre secteurs public et privé.
La question des subventions allouées constitue le nerf de la guerre. Selon les données officielles, l’État consacre des milliards de francs CFA annuellement pour soutenir l’enseignement privé à travers diverses subventions. « Cette subvention permet d’amortir les charges salariales du personnel », explique un promoteur présent aux discussions.
La régulation de ces fonds fait l’objet d’une attention particulière cette année. Le gouvernement souhaite optimiser l’utilisation des ressources publiques tout en maintenant la qualité éducative dans le secteur privé.
Les promoteurs de l’enseignement privé camerounais font face à des réalités économiques complexes. Les charges d’exploitation explosent tandis que les parents peinent parfois à honorer les frais de scolarité. « Nous devons trouver un équilibre entre accessibilité et viabilité économique », confie un directeur d’école présent à Yaoundé.
Cette 20e session aborde également la question cruciale de la formation des enseignants du privé. L’État envisage de renforcer son accompagnement technique pour améliorer les standards pédagogiques.
L’implantation géographique des établissements constitue un autre défi majeur. Comment assurer une répartition équitable sur le territoire national ? Cette problématique interroge sur l’équité territoriale de l’offre éducative privée.
Quelles mesures concrètes sortiront de cette commission stratégique ?