Gwendoline Abunaw : 20 ans d’échelon gravis
Un visage qui ne s’ignore pas sur le marché financier camerounais et régional, Gwendoline Abunaw a su imposer sa présence dans le secteur au plus haut niveau de l’échelle. Avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur bancaire, elle a occupé des postes de direction depuis 2011, notamment à la tête de Corporate Bank Cameroon, avec une couverture sur les 6 autres pays d’Afrique centrale, en tant que directrice générale adjointe, puis directrice générale d’Ecobank Cameroon.
Née Nzo-Nguty, l’ADG d’Ecobank Cameroun a commencé sa carrière en 1998 en tant qu’analyste chez Standard Chartered Bank Cameroun, avant de rejoindre Ecobank Cameroun en 2004 en tant que Chargée de Relations dans le Département commercial de l’époque. En 2005, elle a intégré la direction de la Banque d’affaires de Citibank Cameroun et y a atteint le rang de Vice-Présidente Résidente (RVP) avant de revenir à Ecobank Cameroun en 2011. En 2014, elle est promue à la tête du segment Banque d’entreprises et d’investissement pour le cluster Cemac. Elle est portée à la tête de l’établissement bancaire en 2017, fonction qu’elle occupe encore à ce jour. Quatre ans plus tard, elle sera nommée responsable région Cemac d’Ecobank Transnational Incorporated avant de devenir en 2022, la première femme présidente de l’Association des établissements bancaires et financiers du Cameroun (Apeccam). « Être la première dame à présider aux destinées de l’Apeccam, marque déjà l’histoire de notre profession. La motivation que j’ai est la même qu’aurait eu un autre président à contribuer au développement de notre secteur d’activité », a-t-elle confié à EcoMatin lors d’une interview.
Gwendoline est également membre des conseils d’administration d’Ecobank Cameroun, d’Ecobank Tchad et d’E-process International (fournisseur de services technologiques d’Ecobank), ainsi que présidente des conseils d’administration de Pan African Savings and Loans (membre du groupe Ecobank spécialisé dans la microfinance), d’EDC Investment Corporation (banque d’investissement membre du même groupe) et d’EDC Assets Management.
Titulaire d’une licence en banque et finance de l’université de Buea (Cameroun) et d’un MBA de la London Metropolitan University (Royaume-Uni), elle intervient fréquemment lors de conférences portant sur des sujets tels que l’autonomisation des femmes dans le domaine du leadership, l’innovation et la transformation numérique dans le secteur financier, ainsi que la motivation des jeunes et la technologie.
Mireille Nkontchou : une référence en Afrique
La moindre évocation d’Enko Capital rappelle tout de suite Mireille Nkontchou, cofondatrice de la société dont elle occupe le poste de Directrice générale adjointe pour l’Afrique centrale. En effet, c’est aux côtés de ses frères aînés Alain, Cyrille, William Nkontchou que Mireille Nkontchou réussit à se frayer un chemin dans un domaine moins prisé par les femmes. Depuis une quinzaine d’années, le quatuor formé poursuit son expansion aussi bien en Afrique qu’en Europe.
En Afrique, la société de gestion d’actifs implantée à Johannesburg (Afrique du Sud), Abidjan (Côte d’Ivoire) Kigali (Rwanda) et Yaoundé (Cameroun). Tandis qu’en Europe, elle est présente à Londres (Grande Bretagne). Enko Capital revendique à date, près d’un milliard de dollars (près de 900 millions de dollars) d’actifs provenant, en grande partie, des fonds de pension africains. En qualité de DGA, Mireille Nkontchou affronte avec passion les activités de gestions de fonds communs de placement régionaux investis en dépôts à terme, obligations, actions cotées, des fonds panafricains ciblant l’immobilier, le crédit privé, les obligations cotées, et le capital-risque.
Âgée de 46 ans en 2024, Mirelle n’a fait que marcher sur la voie tracée par les ainées Alain, Cyrille, William. En 2010, la quarantenaire était déjà vice-présidente du bureau londonien du grand broker BGC Partners. Issue d’une fratrie de 07 enfants, l’actuelle DGA d’Enko Capital pour la zone Afrique centrale expliquait à nos confrères de Jeunes Afrique, ce qui fait leur réussite dans le monde de la finance. « Chacun à sa manière est déterminé, capable de traverser les tempêtes sans être perturbé », assurait-elle, avant de noter les différences : « Alain et moi avons besoin de l’énergie d’une salle des marchés pour avancer, nous sommes des réactifs. Cyrille et William sont plus dans la réflexion. Cela explique nos choix respectifs pour la finance de marché et le capital-risque ».
Cette synergie est sans doute le moteur de l’essor de la société. En novembre 2023, Enko Capital Managers (« ECM »), gestionnaires du fonds Enko Africa Private Equity Fund (« Eapef »), annonçait avoir cédé son investissement dans Netis Holding (« Netis »), un fournisseur leader de services de réseaux de télécommunications spécialisé dans la conception, construction, installation et gestion d’infrastructures de télécommunications en Afrique subsaharienne.
Jacqueline Adiaba : une pionnière à la Cosumaf
Selon le principe de rotation par ordre alphabétique d’occupation de poste au sein de la Cemac, c’était au tour du Cameroun de prendre les rênes de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique central (Cosumaf). Pour assurer ce rôle, le pays a choisi de faire confiance à une femme. Il s’agit de de Jacqueline Nkembe épouse Adiaba Nkembe. Elle a été portée à ce poste lors de la 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui s’est tenue le 16 mars 2023 à Yaoundé.
Par cette nomination, les présidents de la Cemac ont fait de cette quinquagénaire originaire du département de la Sanaga-Maritime, la première femme de présidente de la Cosumaf depuis sa création en 2001. Elle a remplacé à ce poste Nagoum Yagassoum, de nationalité Tchadienne.
Etant à la tête du régulateur du marché financier de la Cemac, Jacqueline Nkembe Adiaba, compte parmi les grandes pointures féminines camerounaises que compte le marché financier de la sous-région. Son profil d’économiste-financière de formation aurait joué en sa faveur pour l’accession à ce poste de responsabilité. En effet, Jacqueline Adiaba est une banquière chevronnée -avec une trentaine d’années de service- qui a effectué ses classes au sein des institutions communautaires et établissement bancaire. Notamment l’ex-Douala Stock Exchange (DSX) qu’elle a rejoint en 2002, après un séjour à Société général Cameroun. Ici elle aura occupé le poste de directrice des marchés. Par la suite, elle va rejoindre la Cosumaf au moment de la fusion des places boursières de Libreville (Gabon) et de Douala (Cameroun) en 2019.
Sur le plan académique c’est une économiste-financière de formation, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en monnaie, banque et finance et d’une maîtrise en économie internationale obtenus à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son parcours académique a été enrichi par un diplôme d’études supérieures de l’Institut technique bancaire de Paris et de multiples formations dans les domaines de la finance, des marchés financiers et de la régulation.
Agée de 57 ans, l’entourage de la présidente de la Cosumaf la présente comme une dirigeante « discrète et efficace » et qui sait imprimer sa marque dans les institutions où elle exerce.
Marguerite Fonkwen Atanga : le règne de « l’intelligence émotionnelle »
C’est au sortir d’un conseil d’administration, tenu le 24 avril 2023 à Yaoundé, que la banquière camerounaise Marguerite Fonkwen Atanga a été choisie pour le poste de directeur général de CCA Bank. Elle remplace à ce poste Alexis Megudjou, qui avait pris les rênes le 28 avril 2020. Marguerite Fonkwen cumule plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans le secteur bancaire sur le plan national, avec de nombreuses missions stratégiques sur le plan international. Et depuis sa nomination en 2023, elle travaille durement afin d’hisser cette ex-institution de microfinance (agréée en tant que banque en 2018) au top des banques en activité au pays.
Il faut dire que, avant sa nomination à la tête de CCA Bank, Marguerite Fonkwen Atanga était Directrice Générale adjointe de la filiale camerounaise du groupe bancaire nigérian UBA. Elle avait été propulsée à ce poste en 2018, alors qu’elle était directrice du Retail & Transaction Banking au sein de ce même établissement de crédit où elle a occupé à la chaîne plusieurs postes à responsabilité.
De son parcours académique, on retient que Marguerite Fonkwen est titulaire d’un Exécutif MBA en Administration des Affaires obtenu à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), des certifications et des formations professionnelles décernées par des institutions de renom au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Inde, et en Afrique.
Efficacité
En prélude à la journée internationale des Droits de la femme célébrée le 8 mars prochain, Marguerite Fonkwen Atanga, a pris part à un panel lors de l’édition 2023 du Talk Motivation conference « Elles », organisée par Afrique Empowerment le 29 février dernier au Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam), aux côtés d’autres éminentes figures féminines de l’économie et de la société camerounaise dont Mitwa Kaemba Ng’ambi, Directrice générale de MTN Cameroon, Josiane Tchoungui, Dg d’Atlantic Development Of Cocoa, et Viviane Ondoua Biwole, Dg Obiv Solutions.
Dans son exposé sur l’intelligence émotionnelle, celle-ci a souligné l’importance cruciale pour les managers et leaders de développer cette aptitude qu’elle définit comme la capacité à percevoir, comprendre, gérer et utiliser efficacement ses propres émotions ainsi que celles des autres. A travers son discours qui a tenu en haleine un auditoire de plus de 200 femmes et représentants des médias, la DG Atanga a donné un premier aperçu du type d’accompagnement promis dans son programme de Women Banking déjà déployé dans toutes les agences CCA Bank.
Charlotte Chekep : la dame qui a « sauvé » UBC
Charlotte Chekep, est sans aucun doute la figure féminine qui a impacté le secteur bancaire camerounais. Arrivée en 2021 à la tête de Union Bank of Cameroun (UBC), elle avait une mission. Celle de conduire le processus de restructuration de cet établissement de crédit qui est à ce jour contrôlé par l’Etat.
C’est grâce à son management que la banque aujourd’hui affiche fière allure. En effet, sous sa direction, de nouvelles agences ont ouvert leurs portes à Yaoundé et Douala, portant le réseau à huit unités. Un nouveau logiciel (Amplitude version 11.6) a été déployé pour densifier la palette des produits et services. L’activité s’est également traduite par la structuration de prêts syndiqués au profit de l’énergéticien Eneo, la Société immobilière du Cameroun (SIC) et le spécialiste des services de communication électronique Avilyos.
Un dynamisme qui s’est reflété dans les principaux indicateurs de la banque. Si le produit net bancaire (l’équivalent du chiffre d’affaires) stagne pratiquement à 5,9 milliards de FCFA en 2022, n’évoluant que de 5,3% par rapport à l’exercice précédent, le bénéfice et l’encours des crédits explosent sur la période, respectivement de 84,2% (3,5 milliards de FCFA) et 325% (23,8 milliards de FCFA). Dans une proportion modeste, l’encours des dépôts s’oriente également à la hausse, pour s’établir à 102,5 milliards de FCFA (+31,5%). Le total de bilan suit cette dynamique haussière en s’établissant à 142,7 milliards de FCFA (+10,5%) à la période sous revue.
Du crédit Lyonnais à Commercial Bank Cameroon (CBC), elle a occupé successivement les poste de Chargé de clientèle, particuliers et entreprises, Responsable marketing et Directeur des ressources humaines. En 2016, elle rejoint la microfinance Crédit Communautaire d’Afrique (CAA) en tant que conseillère du Directeur Général. Charlotte Chekep qui a joué un rôle central dans le processus de passe de cette microfinance en banque universelle, va y être nommée DG.
Un poste qu’elle occupera pendant 1 an avant d’être remerciée. Outre la bonne santé de CCA-Bank a son départ, elle a le mérite d’avoir fait rentrer la banque sur le marché des titres publics et imposer sur la place bancaire de la Cemac en seulement 12 mois d’existence. Titulaire d’un DEC Banque de l’institut Technique de Banque (ITB) de Paris de d’un Dess de l’IAE de Caen-France, elle a également fait ses classes à l’université de Yaoundé où elle a obtenu une licence en Sciences économiques.
Nelly Chatué Diop : l’étoile montante de la Fintech africaine
Dans l’univers complexe et technique de la finance, Nelly Chatué Diop brise les barrières, avec une détermination contagieuse. A 42 ans, cette entrepreneure et informaticienne camerounaise, maman de deux enfants, incarne l’émergence d’une nouvelle ère dans le domaine de la Fintech en Afrique francophone. A la tête de Ejara, une application d’investissement et d’épargne, elle trace un chemin remarquable qui n’est pas seulement une histoire de succès entrepreneurial, mais aussi une quête de reconnaissance du talent au féminin.
Le nom de sa start-up, Ejara, ne doit rien au hasard. En combinant le « e » du e-commerce avec le mot bambara « jara », qui signifie « lion », Nelly a conçu son projet sur deux piliers : la puissance et la protection. Ainsi, Ejara offre à ses près de 200 000 utilisateurs, un environnement sécurisé pour investir facilement et à des coûts abordables dans divers actifs, notamment les obligations des Etats de la Cemac et des cryptomonnaies.
Pour Nelly, l’objectif est clair : permettre aux Africains de transformer leur argent en richesse et d’explorer les opportunités offertes par les cryptomonnaies, même avec des revenus modestes. « L’inclusion financière est au premier plan de mes préoccupations, a-t-elle souvent martelé. Notre rôle est de faire en sorte que les produits financiers que les Africains méritent soient accessibles à tous en quelques clics, avec la plus faible barrière à l’entrée ».
Plus de 6 milliards de Fcfa levés en deux ans
Pourtant, le parcours de cette ingénieure spécialisée en données et blockchain est marqué par un événement historique : la dévaluation du franc CFA en 1994, qui a touché sa famille comme bien d’autres. Cette expérience a façonné sa détermination à trouver des solutions aux défis économiques de son pays et son continent. Grâce à une bourse d’excellence du ministère français des Affaires étrangères, elle a pu étudier en Europe, où elle a acquis une expertise en informatique et en finance, auréolée d’un MBA à HEC de Paris et un passage par la London Business School.
Son expérience chez des géants européens comme Casino, Darty et Crédit Suisse lui a fourni les outils nécessaires pour développer une application fiable et sécurisée. Un pari réussi puisque, deux ans seulement après avoir lancé Ejara, elle levait respectivement 2 millions USD (1,2 milliard de Fcfa) en octobre 2021 et 8 millions USD (plus de 4,8 milliards de Fcfa), fin novembre 2022. Signe de sa montée en puissance, elle remporte en février 2024, le prestigieux trophée Stand up for African women entrepreneurs (Sufawe) décerné par le groupe marocain Attijariwafa Bank.
Priscille Noelle Kouo : dirigeante hors pair
Professionnelle de la finance très expérimentée, Priscille Noelle Kouo Ngamby est une dirigeante hors pair. Elle a prouvé qu’il faut plus que de la passion pour exceller dans son domaine. Fusionnant les fonctions bancaires et managériales, elle a fait preuve d’une solide maîtrise de la structuration financière, du financement d’entreprise, du financement de projet, des marchés de capitaux de dettes et d’actions. A la tête de la branche d’asset management du groupe Ecobank en zone CEMAC depuis 2020, la Camerounaise connaît bien les arcanes du marché financier de l’Afrique centrale, elle qui y cumule plus de 13 années d’expérience.
Grâce à ses performances remarquables, elle a pu se distinguer du lot. Présidente de l’Association des sociétés de gestion de portefeuille d’Afrique centrale (Asgpac) depuis octobre 2023, la dirigeante devient la première femme à occuper cette fonction dans la zone Cemac. Elle tient dès lors, et ce, jusqu’en octobre 2024, le timon de cette organisation qui rassemble tous les acteurs de la Cemac habilités par le régulateur à collecter l’épargne public pour l’investir sur le marché financier.
Priscille Noelle Kouo Ngamby est une icône et une source d’inspiration pour la jeune génération, les femmes, surtout que la détermination et l’expérience favorisent l’excellence et l’admiration. C’est en 2010 qu’elle démarre sa carrière professionnelle comme analyste financier à Bloomfield Investment Corporation, la première agence de notation financière en Afrique francophone. Rejoignant la communauté Ecobank en 2011, elle a commencé en tant qu’analyste d’investissement. Elle y passera 9 ans, gravissant les échelons au fil des années avant d’être nommée en janvier 2020, au poste de directeur général de EDC Asset Management. Priscille Noelle Kouo Ngamby est titulaire d’un un Master of Business Administration (MBA), Global Executive MBA en 2018 à l’IAE – Paris.
Mirelle Ngani : le trésor caché d’Horus Capital
Depuis 5 ans, Mireille Ngani occupe le poste de Présidente du Conseil d’Administration à Horus Investment Capital, une société de bourse agréée par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).
Née au Cameroun, Mireille Ngani est très vite attirée par l’univers des finances. Après l’obtention de son baccalauréat scientifique, elle va migrer pour la France où elle intègre l’Institut Technique de Banque Paris afin de se consacrer à sa vocation. Elle en ressort nantie d’un diplôme en gestion-banque-analyse financière et marché financier. De retour au Cameroun, elle rejoint l’Université de Douala pour poursuivre sa formation supérieure et décroche un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (Dess) en gestion-finance-banque et après seulement un an d’études, se lance directement dans la vie professionnelle en intégrant SCB Cameroun où elle est Chargée d’affaires des grandes entreprises à Société Générale Banques du Cameroun (SCB) de 1996 à 2008. Après 12 ans de loyaux services, l’amazone des finances est nommée responsable du Groupe Attijari, une PME filiale du groupe SCB, un poste qu’elle va occuper pendant 1 an 3 mois, entre avril 2008 et juin 2009.
3 ans plus tard, elle décide de retourner à l’école de l’élite, notamment à l’institut HEC Paris pour peaufiner sa formation dans le Management et devenir ainsi une gestionnaire incontournable des questions financières. Juste un an après avoir intégré cette prestigieuse école française, Mireille Ngani est nommée Manager Associée – Expert financier agréée à Premium Financial Consulting premium Financial Consulting, un cabinet conseil situé à Douala en avril 2013. Mireille Ngani cumule ce poste avec les fonctions de Présidente du conseil d’administration de la jeune société boursière camerounaise Horus Investment Capital. Durant son règne, cette dernière a vu augmenter le capital d’Horus Investment Capital de 700 millions de Fcfa en quittant de 300 millions depuis 2020 lors de sa création à 1 milliards de Fcfa en juin 2023. Mireille Ngani reste une figure résiliente des finances, un modèle dans le management d’équipes.
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