Site pornographique au Cameroun dénommé « JEDOLO » (cm.jedolo.com) fait scandale après l’alerte officielle du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille ce 4 juin 2025. Ce site de proxénétisme recrute et exploite sexuellement « de très jeunes filles, à peine pubères » selon le communiqué ministériel signé par Marie-Thérèse Abena Ondoa. Cette révélation choc expose une violation grave des droits de l’enfant et constitue une « dérive criminelle » selon les autorités camerounaises qui ont saisi les services compétents pour fermer immédiatement cette plateforme.
L’urgence de protéger la jeunesse camerounaise mobilise désormais l’État.
Exploitation sexuelle : Mineures recrutées sur JEDOLO
Le communiqué radio-presse n°00052 du Ministère révèle l’existence alarmante d’un réseau d’exploitation sexuelle via le site JEDOLO où « de très jeunes filles, à peine pubères, sont recrutées et exploitées sexuellement par des personnes adultes« . Cette pratique constitue une « grave violation des droits de l’enfant en général et ceux de la jeune fille en particulier« .
Les autorités dénoncent cette « pratique inacceptable » qui viole l’arsenal juridique national et international ratifié par le Cameroun, notamment « le protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l’Enfant concernant la Vente d’enfants, la Prostitution d’enfants et la Pornographie mettant en scène des enfants ».
Le Ministère « condamne fermement cette dérive criminelle » et saisit l’occasion pour sensibiliser les parents à « plus de vigilance, de communication et de proximité avec leurs enfants, ainsi qu’à une meilleure présence dans la vie de ces derniers« .
Services d’État mobilisés : Fermeture et poursuites engagées
Les services compétents de l’État ont été immédiatement saisis pour une double action : « fermer ce site, et d’autre part, d’en identifier les promoteurs et les traduire devant les instances judiciaires, afin qu’ils répondent de leurs actes », précise le communiqué officiel.
Cette mobilisation institutionnelle démontre la détermination des autorités camerounaises face à cette criminalité numérique touchant les mineurs. Le Ministère invite « toute victime/survivante des actes abominables du fait de ce site » à fournir des informations cruciales pour les enquêtes.
Plusieurs numéros d’urgence sont activés : la Ligne Verte d’assistance aux enfants au 116, ainsi que les numéros 222 23 25 50 et 222 22 61 74 pour signaler ces crimes contre l’enfance.
La Ministre Marie-Thérèse Abena Ondoa compte sur « la collaboration et le civisme de tous, afin de barrer la voie à cette entreprise immorale de destruction de notre jeunesse et de propagation des maladies sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA, dans les familles ».
Cette affaire JEDOLO illustre dramatiquement les dangers du cybercrime contre les mineurs au Cameroun.
Cette lutte contre JEDOLO suffira-t-elle à protéger efficacement nos enfants ?