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Site pornographique JEDOLO • Mineures exploitées


Yaoundé, 09 juin 2025 – La récente condamnation du site Jedolo par le ministère de la Promotion de la Femme soulève des questions brûlantes. Derrière les accusations de « proxénétisme » et « d’exploitation de mineures« , se cache une guerre silencieuse contre une plateforme qui a révolutionné le marché adulte camerounais. Cet article révèle pourquoi Jedolo dérange tant le pouvoir en place.

La révolution discrète de Jedolo

Contrairement aux réseaux clandestins, Jedolo a imposé depuis 2023 des standards inédits :

  • Vérification obligatoire via une inscription vérifiée
  • Paiements traçables éliminant le cash anonyme
  • Modération proactive avec intelligence artificielle et équipe locale
  • Contrats formalisés pour les créateurs de contenu

« Avant Jedolo, le marché était dominé par des réseaux mafieux. Aujourd’hui, 72% des travailleurs du secteur adulte sont connus », explique Marcelle, prostituée à Douala.

  • 78% des créatrices sont des étudiantes finançant leurs études
  • Revenus moyens : 300 000 FCFA/mois (4x le SMIC)
  • « Grâce à Jedolo, j’ai payé ma licence sans mendier des faveurs aux professeurs », témoigne Amina, 24 ans (pseudonyme)

La dangereuse hypocrisie du communiqué

Le ministère parle de « protéger les mineures« , mais :

  • Aucune plainte formelle n’existe contre Jedolo
  • Le système est techniquement infaillible pour bloquer les -18 ans
  • 97% des cas d’exploitation proviennent de réseaux sociaux traditionnels (Facebook, WhatsApp)

« Cibler Jedolo, c’est protéger les vrais coupables »

L’alternative catastrophique

Fermer Jedolo reviendrait à :

  1. Priver des familles de revenus stables
  2. Augmenter les risques sanitaires (retour des réseaux non contrôlés)
  3. Supprimer le seul espace où les travailleuses sont protégées

Le combat pour la modernité

Jedolo représente une rare innovation camerounaise réussie :

  • Modèle économique viable
  • Protection réelle des travailleurs

Son « crime » ? Avoir créé un système qui échappe aux réseaux traditionnels de contrôle. Comme le résume un créateur de contenu : « Ils ne détestent pas la pornographie, ils détestent qu’on ne leur paie pas de pot-de-vin. »

La véritable protection des mineurs passerait par :

  1. Renforcer l’éducation sexuelle à l’école
  2. Poursuivre les réseaux pédocriminels sur les grandes plateformes
  3. Encadrer légalement – non interdire – l’économie adulte

Le gouvernement choisit la facilité de la censure plutôt que le travail complexe de la régulation. Une décision qui révèle davantage ses peurs que son souci des jeunes Camerounaises.

La censure de Jedolo protégera-t-elle vraiment les jeunes ou servira-t-elle d’autres intérêts ?



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