Une sextape dans la police Cameroun secoue l’institution avec l’arrestation de 3 agents suite à la diffusion de vidéos compromettantes sur les réseaux sociaux. Depuis le 28 juillet 2025, le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, chef de la délégation régionale de la sûreté nationale du Centre, l’officier Christelle Eboa et une commissaire non identifiée sont en garde à vue au Groupement Spécial d’Opérations (GSO) à Yaoundé. Ces séquences explicites, devenues virales sur WhatsApp et Telegram, montrent deux femmes policières dans des situations compromettantes apparemment dans un bureau administratif. Un séisme qui ébranle profondément les forces de sécurité camerounaises.
GSO Yaoundé : Enquête sensible sur la sextape
Les trois agents sont détenus au Groupement Spécial d’Opérations, structure d’élite réservée aux enquêtes sensibles au Cameroun. Cette arrestation fait suite à la diffusion massive de la sextape dans la police sur les réseaux sociaux, provoquant un tollé dans l’opinion publique.
Les images compromettantes, qui ont fait le tour des plateformes numériques, plongent la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) dans l’embarras. «C’est un véritable coup dur pour l’image de notre institution», confie un haut responsable de la police sous couvert d’anonymat.
La direction du contrôle interne de la DGSN, surnommée la «police des polices», a été chargée de mener une enquête administrative approfondie. Cette cellule, installée près de la pharmacie provinciale à Yaoundé, travaille déjà pour établir les responsabilités dans cette affaire explosive.
Crise image : Moralité des forces de l’ordre
Cette sextape dans la police Cameroun soulève des questions profondes sur l’éthique professionnelle au sein des forces de sécurité. Le scandale questionne non seulement la moralité des agents impliqués, mais aussi l’usage personnel des outils numériques par les fonctionnaires de l’État.
L’affaire met en lumière les failles dans la formation, la surveillance et la gestion disciplinaire des effectifs en uniforme. Dans un contexte sociopolitique tendu où la confiance entre citoyens et corps habillés est déjà fragilisée, ce scandale vient aggraver la situation.
«Derrière cette affaire, se cache une problématique profonde sur l’usage déviant des outils numériques par les fonctionnaires», analyse un expert en sécurité.
Si les responsabilités ne sont pas clairement situées rapidement, cette crise d’image pourrait avoir des conséquences lourdes pour l’institution, tant en interne qu’auprès du grand public camerounais.
L’enquête administrative devra déterminer les circonstances exactes de cette sextape qui secoue les fondements même de la discipline au sein des forces de l’ordre.
Comment la police camerounaise va-t-elle surmonter ce scandale sexuel ?
