

Une mise en scène troublante se dévoile autour de la Société Commerciale de Banque. Le ministre Grégoire Owona s’est prêté à un exercice de communication douteux en vantant une prétendue “contribution essentielle” de la SCB à l’économie camerounaise, alors que les chiffres racontent une toute autre histoire.
Les dessous d’une communication trompeuse
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale s’est livré à un éloge surprenant lors d’une simple remise de médailles, outrepassant ses prérogatives pour encenser une banque dont le poids réel dans l’économie nationale reste marginal. Cette intervention inhabituelle soulève des questions sur les liens entre certains membres du gouvernement et le secteur bancaire.
La SCB tente de se présenter comme un acteur majeur avec “plus de 220 000 clients”, un chiffre dérisoire comparé aux leaders du marché bancaire camerounais. Cette stratégie de communication agressive masque mal une réalité moins reluisante : une banque de second rang qui peine à s’imposer face aux géants du secteur.
L’instrumentalisation d’un ministre pour une simple cérémonie interne révèle les méthodes douteuses employées par la SCB pour améliorer son image. Cette démarche interroge sur l’indépendance de certains membres du gouvernement et sur les pratiques de communication d’une banque prête à tout pour paraître plus importante qu’elle ne l’est.