Sept accusations explosives en une seule publication Facebook – Abdelaziz Moulion règle ses comptes avec la députée du PCRN qui boycotte la rentrée parlementaire de ce 3 novembre 2025. L’ancien directeur de cabinet déballe tout : COVID Gate, fraudes fiscales, manipulations financières… Les révélations tombent comme des bombes sur la scène politique camerounaise. « Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire sur qui elle est », lance-t-il avant de dérouler un réquisitoire implacable. Mais pourquoi choisir ce moment précis pour vider son sac ?
Un boycott parlementaire qui déclenche la tempête
Le timing n’est pas anodin. Alors que la députée du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) annonce dimanche sur Facebook qu’elle boycotte la rentrée parlementaire en raison de la situation post-électorale, son ancien collaborateur sort l’artillerie lourde.
Abdelaziz Moulion, qui se présente comme « Cabraliste d’État », n’a pas digéré cette décision. « J’apprends qu’un député dont j’ai été directeur de cabinet a décidé de boycotter la session parlementaire qui s’ouvre demain ? », écrit-il, avant de lâcher ses bombes.
Les accusations s’enchaînent, documentées et précises. L’ancien directeur affirme que lors des élections législatives de 2020 dans le Wouri-Est, ce n’est pas elle mais Patrick Owona, troisième colistier, qui a financé la campagne avec plus de 7 millions de FCFA en cash. Voilà qui change la donne !
Des révélations sur le COVID Gate et les fraudes fiscales
C’est le genre de scandale qui fait trembler les murs de l’Assemblée nationale ! Moulion accuse frontalement la députée d’avoir été « impliquée dans le scandale du COVID Gate avec des marchés gagnés via des sociétés écrans dont celle de son beau-frère ».
Mais ce n’est pas fini. L’homme balance également des accusations de fraudes fiscales : « C’est l’élue qui a utilisé sa casquette de député pour des exonérations douanières et plusieurs fraudes fiscales », écrit-il sans détour, ajoutant le hashtag « #malhonnête ».
Les pratiques dénoncées vont plus loin. Selon Moulion, la députée négociait « nuitamment son entrée dans le gouvernement à chaque rumeur de remaniement » sans en informer le président du parti. Elle aurait même festoyé au palais présidentiel aux côtés de la Première dame, alors que le président du PCRN n’y a jamais mis les pieds malgré les invitations annuelles.
Ces révélations font déjà grand bruit. Comment une élue censée représenter l’opposition peut-elle jongler entre boycott parlementaire et rapprochements nocturnes avec le pouvoir ?
L’ancien directeur de cabinet ne mâche pas ses mots : « manipulatrice », « opportuniste », « calculatrice », « destructrice ». Il affirme même qu’elle n’a jamais contribué plus de 30 000 FCFA pour les activités de sa base militante durant tout son mandat. On croit rêver !
Ces accusations publiques exposent les divisions profondes au sein du PCRN. Entre boycott parlementaire et règlements de comptes internes, le parti traverse une zone de turbulences.
La députée répondra-t-elle à ce tir groupé d’accusations ?

