Une nouvelle tempête secoue le football camerounais. Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, vient de lever le voile sur une situation administrative préoccupante qui pourrait avoir des répercussions majeures sur la gestion du football national. Dans une déclaration exclusive reprise par 237online.com, l’ancien capitaine des Lions Indomptables met en lumière un dysfonctionnement institutionnel qui soulève de nombreuses questions.
Le décret présidentiel de 2014 au cœur de la polémique
Le nœud du problème remonte à 2014, année où le Président Paul Biya avait signé un décret crucial confiant la gestion des fonds publics destinés au football à la FECAFOOT. Cette décision historique, visant à responsabiliser la fédération, semble aujourd’hui remise en cause de manière opaque. Comme l’explique notre confrère, depuis avril dernier, ce décret présidentiel n’est plus respecté, créant une situation juridique et financière complexe.
Un vide administratif lourd de conséquences
“On n’essaiera pas de manipuler l’opinion publique en essayant d’engager la responsabilité du président de la FECAFOOT”, affirme Samuel Eto’o avec une inquiétude palpable. L’absence d’un document officiel justifiant la modification des procédures financières place la fédération dans une position délicate. Cette situation pourrait compromettre la transparence de la gestion des fonds publics et créer des zones d’ombre préjudiciables au développement du football camerounais.
Les enjeux d’une gouvernance sportive moderne
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la gouvernance du sport au Cameroun. La centralisation des ressources financières au niveau du MINSEP, sans cadre administratif clair, pourrait fragiliser l’autonomie de la FECAFOOT et compromettre l’efficacité de ses actions. Les observateurs s’interrogent sur les motivations réelles de ce changement de paradigme et ses implications pour l’avenir du football camerounais.
Le fossé qui se creuse entre les institutions sportives camerounaises nécessite une clarification urgente pour préserver l’intégrité du football national. La transparence dans la gestion des fonds publics reste une priorité absolue pour garantir le développement harmonieux du sport roi au Cameroun.
