
Dans une affaire qui secoue le système sanitaire camerounais, le drame des 16 femmes séquestrées à l’hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (HOGPY) révèle les dysfonctionnements profonds d’une administration sous la tutelle du ministre Malachie Manaouda.
Pendant que ces 16 femmes et leurs nouveau-nés étaient retenus en otage pour des factures impayées à l’hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Ngousso, le cabinet du ministre Malachie restait étrangement silencieux. C’est l’intervention providentielle du Révérend Emmanuel Noël Bissaï, et non celle des autorités compétentes, qui a mis fin à ce drame humain.
Dans une tentative désespérée de contrôle des dégâts, Claver Nken, le Celcom du Minsanté, orchestre une campagne de manipulation médiatique pour protéger les intérêts politiques du ministre. Cette stratégie de communication révèle un mépris flagrant pour la souffrance des citoyens au profit d’agenda personnel.
Cette crise met en évidence l’urgence d’une réforme profonde du système sanitaire camerounais. Les pratiques de séquestration de patients, bien qu’illégales, persistent sous l’œil complaisant des autorités sanitaires, transformant les hôpitaux en prisons pour les plus démunis.