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Savait-elle avant le 2e meurtre? đŸ˜± ‱ 237online


Le silence de Lydol au Cameroun concernant le premier homicide commis par son pĂšre suscite dĂ©sormais l’indignation nationale. Alors que l’artiste s’exprime aujourd’hui sur le meurtre d’un enfant de 6 ans Ă  Ngoa-EkĂ©lĂ©, des sources rĂ©vĂšlent qu’elle n’avait Ă©mis aucune rĂ©action publique suite Ă  un prĂ©cĂ©dent crime mortel impliquant son gĂ©niteur quelques temps plus tĂŽt. Cette omission potentiellement lourde de consĂ©quences soulĂšve une question cruciale: l’enfant serait-il encore en vie si la slameuse avait brisĂ© le silence aprĂšs le premier drame?

Responsabilité Lydol homicide: quand le silence devient complice

Les faits sont accablants. D’aprĂšs plusieurs tĂ©moignages recueillis dans le quartier Ngoa-EkĂ©lĂ©, le pĂšre de la cĂ©lĂšbre artiste avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© impliquĂ© dans une bagarre mortelle quelques jours avant de s’en prendre Ă  l’enfant de 6 ans. « Personne ne sait comment le pĂšre de l’artiste a Ă©chappĂ© Ă  la justice aprĂšs ce premier meurtre ! », s’indigne un riverain qui souhaite garder l’anonymat.

Ce premier homicide, passĂ© quasiment inaperçu mĂ©diatiquement, n’avait suscitĂ© aucune rĂ©action publique de la part de Lydol. « Une personnalitĂ© de cette envergure aurait pu alerter les autoritĂ©s ou au moins condamner publiquement l’acte », estime MaĂźtre Atangana, avocat spĂ©cialisĂ© en droit pĂ©nal, qui ajoute : « Son statut lui confĂšre une responsabilitĂ© sociale particuliĂšre ».

La chronologie des Ă©vĂ©nements pose question. Si le premier crime avait Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©, y compris par des proches du suspect, celui-ci aurait probablement Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© avant de commettre un second acte fatal. « Il y a une dĂ©faillance systĂ©mique, mais aussi une responsabilitĂ© morale des proches qui savaient », souligne un officier de police sous couvert d’anonymat.

L’artiste, qui affirme aujourd’hui ĂȘtre « distincte des actes de son pĂšre » et n’avoir « aucun lien avec cette tragĂ©die, si ce n’est celui du sang », n’a jamais Ă©voquĂ© le premier homicide dans son communiquĂ© officiel du 12 mai. Cette omission alimente les critiques sur les rĂ©seaux sociaux camerounais.

ContactĂ©e par notre rĂ©daction, l’entourage de Lydol maintient qu’elle « n’était pas informĂ©e des actes prĂ©cĂ©dents de son pĂšre » et qu’elle traverse « un moment de grande douleur ». Une source proche prĂ©cise nĂ©anmoins que les relations familiales Ă©taient « distantes depuis plusieurs annĂ©es ».

Ce double drame soulĂšve une question Ă©thique fondamentale sur la responsabilitĂ© des personnalitĂ©s publiques: jusqu’oĂč s’étend leur devoir d’alerte lorsqu’un proche reprĂ©sente un danger pour la sociĂ©tĂ©?



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