Sam Séverin Ango révèle sur Royal FM être à l’origine de l’arrestation d’Alain Denis Ikoul et dénonce l’intervention de «membres du gouvernement» pour sa libération express. L’ancien journaliste de LTM, frustré par cette issue, confirme avoir déposé plainte le 6 mai 2025 contre CFOOT pour «criminalité, outrage à personnalité publique et diffamation». Ces révélations explosives sur le plateau d’Éric Kouam exposent les dessous politiques de cette affaire judiciaire.
Révélations explosives sur Royal FM
Les déclarations de Sam Séverin Ango sur Royal FM lèvent le voile sur les coulisses de l’affaire Ikoul. Invité de l’émission MATCH DES EXPERTS, le journaliste n’a pas caché sa frustration dès l’entame de ses propos.
«Si je suis arrivé avec un léger retard, c’est parce que je n’ai pas dormi de la nuit», confie-t-il avant de révéler : «Monsieur Ikoul a été interpellé à Douala, suite à une plainte formulée par moi, à la suite d’une série de publications à caractère diffamatoire».
Cette confession confirme les soupçons sur l’identité du plaignant dans cette affaire qui a secoué le milieu journalistique camerounais vendredi soir.
Intervention gouvernementale dénoncée
La révélation la plus explosive concerne l’intervention du gouvernement pour libérer Ikoul. Sam Séverin Ango dénonce ouvertement ces pressions politiques : «Des gendarmes ont reçu l’ordre du commissaire du gouvernement de se rendre à Douala. Il est arrivé hier, manu militari».
«Nous nous sommes séparés tard dans la nuit parce qu’il y a eu des interventions à un très haut niveau, émanant de membres du gouvernement», déplore-t-il avec amertume.
Cette ingérence gouvernementale soulève des questions sur l’indépendance de la justice et révèle les connexions politiques influentes d’Alain Denis Ikoul. Le conflit remonte au soutien affiché de Sam Séverin Ango à Samuel Eto’o, position que CFOOT «n’aurait pas appréciée».
Malgré cette libération, Ikoul reste convoqué «lundi prochain» au groupement de gendarmerie pour la suite de la procédure.
Ces révélations confirment-elles l’existence d’un système de protection pour certains journalistes ?