Rentrée universitaire Yaoundé ► Les bleus à Ngoa-Ekelle


Ambiance électrique sur les campus ! Ce 6 octobre 2025, des milliers de nouveaux étudiants ont pris d’assaut les amphithéâtres de Yaoundé I, II et III.
Entre excitation, peur et curiosité, les « bleus » découvrent pour la première fois la vie universitaire.
« C’est à la fois stressant et merveilleux », confie Marie Bandolo, nouvelle admise à l’Esstic.
Entre files d’inscriptions, selfies et retrouvailles, la capitale académique bouillonne. Mais ces jeunes sauront-ils s’adapter à un environnement où l’autonomie devient la première leçon ?

Les « bleus » découvrent la vie de campus

À Ngoa-Ekellé, cœur battant de l’Université de Yaoundé I, la rentrée des classes a pris des allures de fête populaire.
Les nouveaux venus, surnommés affectueusement « bleus », ont envahi les amphithéâtres dès les premières heures.
À la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, l’amphi 1003 était comble. Entre rires nerveux et regards ébahis, chacun essayait de trouver ses repères.

« C’est gigantesque ! Ça fait peur, mais c’est stimulant », lance Lucien B., fraîchement inscrit en sociologie.
Les anciens, eux, observent la scène avec nostalgie. « On se revoit dans leurs yeux, on était pareils », glisse Erica P., étudiante en master à la FALSH.

Les enseignants, comme Dr Dominique Pekassa de l’Esstic, profitent de ces premiers jours pour poser les bases :

« La vie universitaire exige de la rigueur et de la curiosité. Ici, vous devenez responsables de votre réussite. »

Une rentrée sous le signe de la passion et de la rigueur

Entre deux séances de découverte du campus, les nouveaux apprennent à jongler entre emploi du temps serré et nouvelles méthodes d’apprentissage.
« Il faut s’adapter vite », souffle Willy Steven Bikia, en première année de communication.
Pour lui, le défi est double : réussir ses études et préparer sa carrière.
Les enseignants ne manquent pas de leur rappeler que l’université est avant tout un lieu d’effort et d’autodiscipline.

À l’Université de Yaoundé II-Soa, le même engouement s’est ressenti dans les facultés de droit et d’économie.
Le Dr Koa Otto, enseignante en Environnement culturel et économique de l’édition, résume la journée avec tendresse :

« C’est un moment de joie et de partage. On est comme des mamans à la maternelle : on rassure, on guide et on encourage. »

Un nouveau départ pour une génération ambitieuse

Pour la plupart de ces jeunes venus du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest, cette rentrée marque un tournant décisif.
Loin de leurs familles, ils découvrent la liberté, mais aussi les exigences d’une vie autonome.
Certains redoutent les longues files d’attente, d’autres craignent les retards de bourse, mais tous partagent le même rêve : réussir.

« Je veux être journaliste, raconter les vraies histoires du Cameroun », affirme fièrement Marie Bandolo, carnet en main.
Le ton est donné : la nouvelle génération veut apprendre, créer et impacter.

Les campus camerounais vibrent à nouveau au rythme des retrouvailles et des découvertes.
La rentrée 2025 s’annonce studieuse, mais aussi pleine de promesses pour cette génération connectée et ambitieuse.
Reste une question : ces “bleus” garderont-ils leur enthousiasme face aux réalités parfois rudes de la vie universitaire ?



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