La rencontre secrète Ngoh Ngoh-Église fait l’objet d’une concertation stratégique inédite entre le Secrétaire Général de la Présidence et sept évêques camerounais. Cette réunion exceptionnelle, organisée à l’initiative de Ferdinand Ngoh Ngoh, dévoile les enjeux cruciaux de la période électorale qui s’annonce. Que s’est-il vraiment dit dans cette rencontre de haut niveau ?
Évêques camerounais : Un appel urgent à la paix électorale
La rencontre s’est déroulée dans un climat de haute importance politique. Le Secrétaire Général de la Présidence a d’emblée mis l’accent sur « la délicatesse du moment » que traverse le pays.
« L’administration s’engage à organiser des élections transparentes », a déclaré le représentant de l’État, soulignant l’importance du rôle des évêques. Cette déclaration forte intervient alors que les tensions préélectorales commencent à se faire sentir dans plusieurs régions.
Mgr Andrew, Président de la Conférence Épiscopale Nationale, a répondu par un message d’unité remarquable. « Il était indispensable de travailler pour tous, de travailler pour la paix, la réconciliation et la prospérité au Cameroun », a-t-il affirmé avec conviction.
Ngoh Ngoh-Église : Les détails de la rencontre secrète
L’Église camerounaise réaffirme sa position délicate mais déterminée face aux échéances électorales. Les sept évêques du Conseil Permanent, accompagnés du Secrétaire Général de la Conférence, ont clarifié leur approche.
Mgr Sosthène Léopold Bayemi, évêque d’Obala, a précisé que cette concertation visait à établir « des cadres de concertation plus réguliers avec les autorités de l’État ». Cette volonté de dialogue permanent marque une nouvelle ère dans les relations Église-État.
La position officielle reste claire : « L’Église n’est pas partisane, les prêtres et les évêques ne s’engagent pas pour un parti politique », selon Mgr Andrew. Cependant, l’institution religieuse assume pleinement son rôle d’accompagnement du peuple camerounais.
Cette rencontre secrète Ngoh Ngoh-Église illustre l’importance du dialogue interinstitutionnel dans la préparation d’élections apaisées. Les messages épiscopaux sur les élections et la situation sociopolitique du Cameroun guideront désormais l’action de l’Église dans cette période sensible.
L’appel aux partis politiques à « présenter leurs programmes et refuser toute forme de discours de haine » résonne particulièrement dans le contexte actuel. Le gouvernement et l’Église semblent unis dans cette démarche de pacification.
Cette alliance spirituelle et institutionnelle saura-t-elle garantir la sérénité des prochaines échéances électorales ?