Une rencontre inattendue a eu lieu entre deux personnalités de premier plan au Cameroun. Célestin Djamen, président de l’Alliance patriotique républicaine (APAR), a été reçu à dîner au domicile de Samuel Eto’o, actuel président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). L’information, relayée par 237online.com, prend une dimension particulière alors que Djamen se positionne comme “potentiel candidat” à la prochaine élection présidentielle de 2025.
Si le contenu précis de leurs échanges n’a pas été révélé, Célestin Djamen n’a pas tari d’éloges envers l’ancien attaquant des Lions Indomptables. “Je retiens de cette riche conversation ton PATRIOTISME hors-norme plus que je ne pouvais l’imaginer”, a-t-il déclaré dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. L’homme politique a poursuivi en des termes particulièrement dithyrambiques : “Le génie c’est d’avoir du talent tout le temps, le talent c’est d’avoir du génie de temps en temps y compris sur des sujets qui ne relèvent pas de ta spécialité. Tu cumules les deux.”
Cette proximité affichée avec Eto’o, figure extrêmement populaire au Cameroun, pourrait constituer un atout de poids pour Djamen dans la perspective d’une candidature présidentielle.
Un programme en cinq points pour 2025
Profitant de cette attention médiatique, Célestin Djamen a dévoilé les grandes lignes de son programme présidentiel articulé autour de cinq axes majeurs. Il promet notamment de faire chuter le taux de chômage de 74% à 10%, affirmant qu’il y a “tant à faire sur le plan infrastructurel” pour employer les Camerounais qui s’exilent massivement.
Concernant l’énergie électrique, il propose de renationaliser le secteur en transformant l’actuel ENEO en “Électricité Du Cameroun” (EDC) et d’activer pleinement les barrages hydroélectriques pour atteindre l’autosuffisance énergétique. Dans le domaine de la santé, il promet un système où l’État prendrait en charge 80% des frais médicaux pour les citoyens gagnant moins de 80 000 FCFA par mois.
Sa réforme des institutions inclurait le vote obligatoire et un système de récépissé de vote. Enfin, il souhaite encourager les hommes d’Église à participer aux compétitions électorales “sans subir ni menaces ni ostracisme”.
Cette rencontre entre un leader politique émergent et l’une des figures les plus populaires du pays marque un nouveau chapitre dans le positionnement des acteurs avant la présidentielle camerounaise de 2025.