Recours Conseil constitutionnel Cameroun 2025 : le mot-clé qui affole déjà au Cameroun. Moins de 48 heures après la publication des candidatures à la présidentielle, vingt requêtes ont été déposées avant le dernier gong de minuit. Qui conteste quoi ? Pourquoi cet afflux de dossiers ? 237online lève le voile sur un marathon judiciaire que beaucoup n’avaient pas vu venir.
Recours Conseil constitutionnel Cameroun 2025 : couloirs sous tension
« Une odeur de papier humide et de sueur flottait au 3ᵉ étage », raconte un greffier rencontré à la volée. Dès que le requérant arrive, il s’enregistre, récupère son récépissé, puis le gouvernment prépare trois copies pour ELECAM, MINAT et les partis politiques. Article 129 oblige : tout recours doit se glisser dans la boîte dans les deux jours. Résultat : 20 plaintes, dont celle de Bertin Kisob (Cameroon Party for Social Justice), premier des 70 candidats recalés à contre-attaquer. D’autres suivent : « J’ai remis quatre dossiers, mes doigts tremblaient », confie, téléphone collé à l’oreille, ce militant croisé au carrefour Elig-Edzoa.
Motifs récurrents : cautionnement et signatures manquantes
« Trois millions de cautionnement oubliés, voilà comment on se tire une balle dans le pied », soupire un juriste électoral.
La résolution N°2025-013 pointe surtout l’absence de certificat de versement et la liste des 300 signatures légalisées. Choupo Kamgaing écope de neuf motifs ; Nkainmbi Promise, onze. Le Conseil constitutionnel dispose désormais de neuf jours (art. 131) pour trancher. En parallèle, certains requérants contestent la validation définitive de Paul Biya ou la reconduction des sages du Conseil électoral — sujet déjà débattu dans notre dossier « Présidentielle et jeu des institutions ».
Au-delà des chiffres, la question brûle : ces recours Conseil constitutionnel Cameroun 2025 suffiront-ils à redessiner la compétition du 12 octobre 2025 ? Réponse imminente, au rythme des tampons officiels et des nuits blanches sur fond de clim fatigué.
