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Prostitution Cameroun: 4 filles de joie séquestrées!


La prostitution au Cameroun fait l’objet d’un incident troublant à Bonabéri, où quatre travailleuses du sexe ont été séquestrées par des clients qui, après les avoir généreusement payées, les ont contraintes à ne pas exercer leur activité jusqu’au matin. Cette affaire insolite, survenue le 14 mai dernier dans l’arrondissement de Douala IVe, a nécessité l’intervention des forces de l’ordre suite à des éclats de voix provenant de quatre chambres d’un hôtel du quartier.

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C’est vers 19h au rond-point Déido que Luc, informaticien et client régulier, a rencontré Geneviève, 29 ans, prostituée selon sa carte d’identité. « C’est avec lui que j’ai fait la coupe. OK », confirme la jeune femme qui estime que sa beauté vaut « plus de 15 000 FCFA par tête ».

Les faits se sont déroulés dans un restaurant du quartier Ancienne Route, établissement qui sert de façade à une activité bien plus lucrative. « Les prix sont conclus. Les belles de nuit demandent 10 000 FCFA », révèle Luc, amateur de ces lieux où le menu propose aussi bien des grillades que des services tarifés.

L’informaticien précise qu’il avait commandé trois filles pour lui et ses deux amis. Problème: alors qu’ils étaient sortis acheter du whisky, ils sont tombés sur un jeune homme, visiblement un proxénète, qui a fait irruption en criant « débauchez s’est là » à la « Rue de la joie », le surnom local de cette artère.

Selon les éléments recueillis par le commissariat central n°3 de Bonassama, les quatre chambres ont été prises et le groupe s’est séparé par paires. C’est à ce moment que la situation a dégénéré.

« Ça s’est passé comment ? », a demandé la police à Geneviève, manifestement préoccupée. « Le type ne m’a pas touchée. Il a dit qu’il était fatigué », a-t-elle répondu, visiblement contrariée par cette soirée où elle et ses collègues ont été payées à l’avance mais empêchées d’exercer leur métier avec d’autres clients.

Cette affaire inhabituelle soulève des questions sur les relations complexes entre clients et travailleuses du sexe dans les quartiers chauds de Douala. Entre transaction commerciale et rapports humains, où se situe vraiment la limite?



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