La présidentielle 2025 Cameroun s’annonce comme un tournant historique avec 12 prétendants déclarés, selon les dernières projections politiques. Face à cette effervescence politique sans précédent, les Camerounais suivent avec attention les mouvements dans l’arène politique nationale. Cette course à Etoudi promet des surprises majeures qui pourraient redéfinir l’échiquier politique du pays pour les décennies à venir.
Les figures montantes qui bousculent la présidentielle 2025 au Cameroun
L’atmosphère politique s’électrise progressivement à l’approche de cette échéance cruciale. Selon Alain Fokue, analyste politique basé à Yaoundé, « on n’a jamais vu une telle mobilisation précoce des forces politiques. C’est du jamais vu depuis 1992 ». Les partis traditionnels font face à une nouvelle génération de leaders qui captent l’attention de la jeunesse camerounaise.
Les sondages officieux révèlent que 67% des électeurs potentiels souhaitent un changement générationnel. Cette donnée bouleverse les stratégies des états-majors politiques.
Dans les quartiers de Douala et Yaoundé en passant par Garoua ou Bafoussam, l’effervescence est palpable. Les discussions dans les « Bars» tournent autour des profils émergents. Issa Tchiroma Bakary
du FSNC maintient sa base solide du Nord avec son compatriote Bello Bouba Maigari de l’UNDP, tandis que Joshua Osih et Cabral Libii consolident leurs positions respectives.
Enjeux économiques et sociaux au cœur des débats
La question économique domine les préoccupations des 08 millions d’électeurs attendus. Le chômage des jeunes, qui touche 35% des moins de 35 ans, cristallise les tensions.
Les candidats multiplient les promesses sur l’industrialisation et la création d’emplois. « Les Camerounais ne veulent plus de discours creux, ils veulent du concret », affirme Marie Biloa, présidente de l’association Citoyenneté Active.
La diaspora électorale camerounaise, estimée à 3 millions de personnes, pourrait jouer un rôle déterminant si le vote depuis l’étranger est effectivement mis en place comme promis par Elecam.
Les observateurs internationaux manifestent déjà leur intérêt pour superviser ce scrutin capital pour la stabilité de l’Afrique centrale.
Quelle personnalité politique incarne selon vous le changement que le Cameroun attend ?