Quelques minutes après la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a réagi depuis Yaoundé, félicitant la victoire du candidat du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).
« Je me félicite de ce que le candidat de notre parti, le président Paul Biya, ait été réélu par ses compatriotes », a-t-il déclaré au micro de 237online.com, en marge de la cérémonie tenue au Palais des congrès ce 27 octobre 2025.
Pour le porte-parole du gouvernement, cette victoire consacre “la maturité démocratique du peuple camerounais”. Mais qu’attendre maintenant de ce nouveau septennat ?
Une victoire saluée par le gouvernement
Selon les chiffres officiels, Paul Biya a obtenu 53,66 % des suffrages, devançant ses principaux concurrents à l’issue du scrutin du 12 octobre.
René Emmanuel Sadi, fidèle parmi les fidèles du chef de l’État, a tenu à rappeler que cette élection “s’est déroulée dans le calme, la transparence et la responsabilité”.
Dans la grande salle du Palais des congrès, les applaudissements ont retenti à l’annonce du verdict, tandis que les caméras des médias nationaux retransmettaient en direct la proclamation des résultats.
« Le peuple a choisi la paix et la continuité. C’est une victoire de la stabilité », a insisté le ministre, invitant les Camerounais à se rassembler autour du président réélu.
À Yaoundé et dans plusieurs villes du pays, des militants du RDPC ont aussitôt célébré la nouvelle, brandissant des drapeaux aux couleurs nationales dans une ambiance festive.
Les réactions et les défis du nouveau mandat
Cette réélection de Paul Biya à 92 ans ouvre un huitième mandat présidentiel, baptisé par ses soutiens le “Septennat des grandes espérances”.
Mais au-delà des célébrations, de nombreux observateurs appellent le gouvernement à affronter les défis économiques, sociaux et sécuritaires qui persistent : vie chère, chômage des jeunes, tensions dans les régions anglophones et modernisation de la gouvernance publique.
« Nous devons désormais consolider les acquis et poursuivre les grands projets structurants », a souligné un membre du Comité central du RDPC, réaffirmant la volonté du chef de l’État de “laisser une empreinte durable dans l’histoire du pays”.
En saluant la victoire de Paul Biya, René Emmanuel Sadi signe le début d’une nouvelle phase politique, entre stabilité recherchée et renouvellement attendu.
Mais la grande question reste entière : ce nouveau mandat tiendra-t-il les promesses d’espérance faites au peuple camerounais ?
