

Un carnage récent sur l’axe Yaoundé-Douala a coûté des vies à Matomb, révélant un manque criant de formation aux premiers secours. Seuls 12% des Camerounais maîtrisent les gestes qui sauvent, selon la Croix-Rouge. Face à la montée des accidents, pourquoi notre pays tarde-t-il à adopter une culture du secourisme ? Découvrez les solutions immédiates pour éviter de nouvelles tragédies.
Choc à Matomb : L’appel historique pour les premiers secours
L’accident de la RN3 a exposé deux réflexes opposés : filmer ou secourir. « Sans formation, des gestes bien intentionnés aggravent parfois les blessures », alerte un pompier de Douala. La Croix-Rouge forme seulement 5 000 personnes/an – un chiffre dérisoire pour 27 millions d’habitants.
Initiatives locales : La révolution des sauveteurs citoyens
Heureusement, des lueurs d’espoir émergent :
- Le Corps des sapeurs-pompiers double ses formations gratuites à Yaoundé et Kumbo.
- Des entreprises comme MTN Cameroun forment systématiquement leur personnel.
- La Journée mondiale des premiers secours (14 septembre) devient un événement national en 2025.
Après le drame de Matomb, des témoins ont tenté d’extraire des victimes des carcasses. Un courage noble, mais risqué sans connaissance des 3 règles d’or :
- Protéger la zone (éviter le sur-accident)
- Alerter les secours (✆ 112, Samu, pompiers)
- Secourir sans déplacer les blessés graves.
La Croix-Rouge lance un plan choc : 100 000 jeunes formés d’ici 2026. « Chaque école devrait enseigner ces gestes », insiste son directeur. Des scouts à Bafoussam montrent l’exemple : leurs kits de premiers soins ont sauvé 4 vies en 2024.
Quand allez-vous suivre votre formation de premier secours ?