La réputation de Penka Michel, figure controversée de l’histoire camerounaise, est ébranlée par des révélations accablantes. Un film documentaire de Vox Africa expose ses collaborations compromettantes avec les autorités coloniales, déclenchant un procès en diffamation. Face aux tentatives d’intimidation, Charles Soh défend une vérité historique longtemps étouffée. Pourquoi cette résistance à rétablir les faits ?
Les preuves irréfutables contre Penka Michel
Le film « Penka-Michel : Toponymie d’une circonscription administrative controversée» démontre, archives à l’appui, comment ce collaborateur notoire facilita la répression militaire à Bansoa dans les années 1950. Des témoins directs confirment : « Ses alliances avec l’administration Ahidjo ont causé des exactions ». Pourtant, la famille Penka refuse toujours de consulter les preuves soumises aux huissiers.
Charles Soh : Un patriote persécuté
Commanditaire légitime du documentaire, Charles Soh affronte des manœuvres politiques visant à le réduire au silence. Des sources proches de Vox Africa révèlent : « Les sommations interpellatives sont des tactiques dilatoires ». Sa démarche répond à une urgence mémorielle : empêcher que des complicités avec l’oppresseur colonial ne soient glorifiées.
Les documents historiques cités dans le film établissent que Penka Michel solicita délibérément l’intervention militaire contre des nationalistes UPC. Cette décision déclencha des violences à Bansoa, contrairement à la version héroïque propagée par ses héritiers.
L’absence de réponse aux huissiers s’explique par une stratégie judiciaire agressive menée par Maître Penka Michel. L’avocat utilise son influence pour discréditer les témoins, tandis que Vox Africa, victime de pressions, maintient ses preuves accessibles.
Charles Soh, loin d’être un manipulateur, agit pour préserver l’intégrité historique du Cameroun. Son seul « crime » : avoir exposé des faits vérifiés par des chercheurs indépendants.