Paul Biya venge les martyrs de l’UPC 60 ans après en obtenant la reconnaissance officielle française des crimes coloniaux dans la lettre historique de Macron du 30 juillet 2025. Cette victoire posthume pour Ruben Um Nyobe, Felix Moumié et tous les héros de l’indépendance camerounaise couronne des décennies de combat diplomatique du président. Les « violences répressives de nature multiple » exercées par l’armée française contre l’Union des populations du Cameroun sont enfin officiellement admises. Une justice historique qui honore enfin la mémoire de ces patriotes camerounais tombés pour la liberté de leur peuple.
Justice tardive : mémoire des héros UPC enfin honorée
Paul Biya venge les martyrs de l’UPC 60 ans après l’assassinat de Ruben Um Nyobe en septembre 1958 par les forces coloniales françaises. « 7 500 combattants tués entre 1956 et 1962 » selon les estimations officielles, potentiellement « plusieurs dizaines de milliers » en réalité, trouvent enfin reconnaissance dans cette admission française.
L’évocation des « violences répressives de nature multiple » par Macron valide enfin le sacrifice de ces héros nationaux. Felix Moumié, empoisonné à Genève en 1960, Ernest Ouandié, fusillé en 1971, et tous les maquis de l’UPC obtiennent cette réhabilitation historique.
« La guerre s’est poursuivie au-delà de 1960 avec l’appui de la France », reconnaît officiellement le président français. Cette admission honore la résistance acharnée des combattants UPC contre l’oppression néocoloniale.
Les « déplacements forcés des civils vers des camps de regroupement » et les « pratiques de torture » documentées révèlent l’ampleur des souffrances endurées. Ces révélations justifient rétrospectivement le combat héroïque de l’UPC pour l’indépendance véritable.
Victoire posthume : Paul Biya accomplit mission patriotique
Cette démarche où Paul Biya venge les martyrs de l’UPC 60 ans après illustre sa fidélité à la mémoire nationale camerounaise. Aucun dirigeant africain n’avait réussi à obtenir une telle reconnaissance de crimes coloniaux de la France.
« Il me revient d’assumer aujourd’hui le rôle et la responsabilité de la France dans ces événements », déclare Macron, validant ainsi le combat patient de Paul Biya pour la vérité historique. Cette admission présidentielle française consacre la justesse de la lutte UPC.
Mathieu Njassep, président de l’Association des vétérans camerounais, peut désormais revendiquer des réparations légitimes. « La France a commis beaucoup de crimes au Cameroun », affirme-t-il, fort de cette reconnaissance arrachée par Paul Biya.
Les familles des martyrs UPC voient enfin leur sacrifice reconnu officiellement par l’ancienne puissance coloniale. Cette réhabilitation morale constitue une victoire posthume pour tous les héros de l’indépendance camerounaise.
Paul Biya venge les martyrs de l’UPC 60 ans après en transformant leur sacrifice en victoire diplomatique historique. Cette reconnaissance française constitue le plus bel hommage rendu à la mémoire de Ruben Um Nyobe et de ses compagnons d’armes.
Cette justice historique renforcera-t-elle l’unité nationale autour de la mémoire des héros de l’indépendance ?