
L’élection présidentielle camerounaise de 2025 prend un tournant décisif. Paul Biya, candidat du RDPC, vient d’officialiser la désignation de ses représentants devant le Conseil Constitutionnel pour gérer le contentieux électoral du scrutin du 12 octobre. Une délégation de pouvoir qui soulève déjà des interrogations dans les milieux politiques de Yaoundé.
Quatre personnalités de premier plan mobilisées
« Le Président sortant ne pouvait pas se déplacer personnellement compte tenu de ses obligations constitutionnelles », confie un proche du palais d’Etoudi sous couvert d’anonymat.
Jean NKUETE, Secrétaire Général du Comité Central du RDPC, mènera cette délégation stratégique. Il sera accompagné de Samuel MVONDO AYOLO, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence, Elvis NGOLLE NGOLLE et NJEMOUN MAMA.
Cette équipe aura la lourde responsabilité de défendre les intérêts du candidat Paul Biya lors des audiences cruciales devant la plus haute juridiction constitutionnelle du pays.
Un mandat de représentation aux enjeux majeurs
La transmission officielle de ce mandat de représentation intervient dans un contexte électoral particulièrement tendu. Les observateurs politiques y voient une stratégie bien rodée du parti au pouvoir.
« C’est une procédure habituelle mais l’enjeu reste considérable pour l’avenir démocratique du Cameroun », analyse un expert en droit constitutionnel.
Les quatre mandataires disposent désormais de tous les pouvoirs pour agir au nom du candidat RDPC devant le Conseil Constitutionnel. Leur mission s’étendra sur toute la période de traitement des éventuels recours post-électoraux.
Cette délégation marque-t-elle une nouvelle étape dans la stratégie électorale du parti au pouvoir ?