Paul Biya candidature 2025 – Le président de la République met fin aux spéculations et annonce officiellement sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre. À 92 ans, le chef de l’État camerounais dissipe enfin les interrogations sur son avenir politique en confirmant briguer un nouveau mandat qui s’achèverait à ses 99 ans. Cette annonce très attendue clôt des mois d’incertitude et relance le débat sur la succession au sommet de l’État.
Fin du suspense : Paul Biya confirme sa candidature
L’annonce Paul Biya candidature 2025 met fin à des mois de spéculations intenses dans le paysage politique camerounais. Depuis plusieurs semaines, les observateurs s’interrogeaient sur les intentions réelles du doyen des chefs d’État africains.
Cette confirmation officielle lève tous les doutes sur l’avenir politique du Cameroun et confirme la volonté du président de poursuivre son règne entamé en 1982. Beaucoup doutaient qu’à son âge avancé, il oserait franchir le pas d’une nouvelle candidature.
«S‘il est réélu, son prochain mandat se terminera à 99 ans», rappellent les analystes politiques. Cette perspective inédite établirait un record mondial de longévité présidentielle, suscitant déjà des réactions contrastées.
Réactions mitigées après cette annonce attendue
Cette candidature Paul Biya 2025 divise profondément l’opinion publique camerounaise. Certains y voient la continuité d’une expérience politique inégalée, tandis que d’autres questionnent la pertinence d’un tel choix.
L’opposition politique et la société civile expriment leurs réserves sur cette candidature à 92 ans, dans un contexte de défis sécuritaires majeurs avec la crise anglophone et les menaces terroristes. Les jeunes Camerounais, représentant plus de 60% de la population, s’interrogent sur leur avenir politique.
Cette annonce intervient également dans un climat économique difficile, avec des attentes fortes sur le renouvellement générationnel au sommet de l’État. Le débat sur l’âge et la succession reste plus que jamais d’actualité.
Cette candidature centenaire correspond-elle vraiment aux aspirations du Cameroun moderne ?