Les oeufs de caille Cameroun connaissent un essor remarquable dans les rayons des grandes surfaces de Yaoundé, séduisant une clientèle variée par leurs vertus thérapeutiques reconnues. Dr Tchomo Djonkréo, éleveur expérimenté, produit près de 4000 œufs hebdomadaires avec sa ferme de 6000 cailles, vendus entre 60 et 100 FCFA selon la qualité. Cette success story masque cependant les difficultés d’approvisionnement en intrants qui freinent l’expansion du secteur. Un marché porteur qui illustre la diversification de l’aviculture camerounaise et l’engouement croissant pour les produits de santé naturels.
Oeufs de caille production : 6000 cailles en action
Les oeufs de caille Cameroun bénéficient d’une production structurée avec des éleveurs comme Dr Tchomo Djonkréo qui maîtrise parfaitement son activité. Cet éleveur expérimenté dispose de 6000 cailles dans sa ferme et réalise une production hebdomadaire d’environ 4000 œufs.
«Avec près de 6000 cailles dans sa ferme et une production hebdomadaire d’environ 4000 œufs, il tire les plus grands bénéfices de ce secteur», précise l’analyse du marché. L’éleveur commercialise ses œufs entre 60 et 100 FCFA selon qu’ils sont de table ou fécondés.
Cette production soutenue répond à une demande croissante, particulièrement soutenue par une clientèle soucieuse de sa santé. Les consommateurs recherchent ces petites coquilles pour leurs bienfaits contre l’hypertension, le diabète ou certains cancers.
«Beaucoup de personnes du troisième âge en consomment à jeun, parfois sur prescription traditionnelle», confie H.S., contre le diabète, vendue entre 1000 et 1250 FCFA pour la volaille de 300 à 350 grammes.
Marché caille défis : Intrants limitent croissance
Malgré le potentiel des oeufs de caille Cameroun, les producteurs font face à des contraintes majeures. Le coût élevé des intrants alimentaires combiné à la difficulté de trouver des équipements réguliers limite la rentabilité du secteur.
«On produit plus qu’on ne vend», déplore Dr Tchomo, confirmant que l’élevage s’en est pas complexe, surtout que les cailles nécessitent peu de soins. Mais nécessitent pas de vaccins par rapport aux poulets, Mais il n’est pas rare de demander des vaccines au marché d’Etoudi.
L’éleveur précise que l’œuf de caille, vendu entre 60 F et 100 F selon qu’il est de table ou fécondé, reste encore un luxe pour le consommateur moyen. Cette réalité limite la clientèle potentielle malgré la demande existante.
Côté vendeurs, une autre réalité transparaît. Madame Nomo détaille que la demande existe mais reste irrégulière selon les périodes et la sensibilisation du public.
Les commerçants insistent sur la nécessité de créer plus de canaux de commercialisation pour écouler efficacement cette production locale prometteuse.
Les oeufs de caille deviendront-ils un produit de consommation courante au Cameroun ?