Nouveau préfet Mefou-et-Akono prend officiellement fonction avec l’installation d’Adeline Claude Françoise Sop Moté vendredi dernier à Ngoumou. Cette nomination intervient à moins de trois mois de la présidentielle du 12 octobre 2025, période cruciale nécessitant une organisation électorale apaisée. Le gouverneur Naseri Paul Bea a personnellement procédé à cette passation de commandement dans un contexte sécuritaire sensible. Une prise de fonction qui s’annonce déterminante pour ce département stratégique du Centre.
Mission électorale prioritaire : sécurité et organisation
Le nouveau préfet Mefou-et-Akono hérite d’une mission délicate en pleine période pré-électorale. « Madame le préfet, prenez le commandement », a déclaré solennellement le gouverneur lors de la cérémonie d’installation à Ngoumou.
Adeline Claude Françoise Sop Moté reçoit des instructions précises du gouverneur. « Ne ménager aucun effort pour la protection des populations et leurs biens », insiste Naseri Paul Bea face aux défis sécuritaires du département.
La nouvelle responsable doit particulièrement « traquer les bandits de grand chemin qui ont tendance à se replier dans cette circonscription ». Cette mission sécuritaire s’avère cruciale pour garantir un climat électoral serein.
Avant sa nomination, elle occupait le poste de sous-préfet de l’arrondissement de Zoétélé. Cette expérience terrain constitue un atout précieux pour ses nouvelles responsabilités dans le Mefou-et-Akono.
Défis sécuritaires : grands axes routiers sous surveillance
La mission du nouveau préfet Mefou-et-Akono inclut la sécurisation des axes stratégiques Yaoundé-Douala et Yaoundé-Kribi. Ces routes vitales pour l’économie nationale traversent ce département sensible du Centre.
« Il lui a été demandé d’être proactive sur le terrain pour réduire les accidents de circulation », précise le gouverneur. Cette responsabilité s’ajoute aux enjeux sécuritaires traditionnels de la fonction préfectorale.
Le gouverneur exhorte les populations locales à « collaborer sincèrement avec l’autorité administrative ». Cette collaboration citoyenne s’avère indispensable pour le succès des missions assignées.
Antoinette Nyambone Zongo, l’ancienne préfet, cède ainsi ses fonctions dans un contexte électoral tendu. Cette transition administrative intervient au moment où « le pas bloqué, au rythme de la musique des armées » résonnait lors de la cérémonie protocolaire.
La nomination d’Adeline Claude Françoise Sop Moté illustre la volonté gouvernementale de féminiser l’administration territoriale. Cette approche répond aux défis contemporains de gouvernance inclusive.
Cette nouvelle préfète saura-t-elle relever les défis sécuritaires et électoraux de ce département stratégique ?