Le 14 janvier 2020 restera à jamais une date funeste dans l’histoire de l’éducation camerounaise. Comme le rappelle 237online.com/societe, Boris Njomi Tchakounté, jeune enseignant de mathématiques de 26 ans, trouvait la mort dans sa salle de classe au Lycée de Nkolbisson, tel un soldat tombé au front alors qu’il accomplissait sa noble mission de transmission du savoir.
Une nation toujours sous le choc
D’après les témoignages recueillis, une simple discussion avec Brice Bissé Ngosso, élève de 15 ans, a dégénéré en drame. Le jeune homme, refusant d’accepter un blâme pour son retard, a sorti un couteau et poignardé son professeur à trois reprises, dans un acte d’une violence inouïe qui a choqué tout le pays.
Une Nation Toujours sous le Choc
La réaction des autorités fut immédiate, illustrant la gravité exceptionnelle de la situation. La ministre des Enseignements secondaires, Nalova Nyonga, s’est précipitée sur les lieux pour une réunion de crise. Le président Paul Biya lui-même a adressé un message de condoléances à la famille, soulignant l’émotion nationale face à ce drame.
Cinq ans plus tard, cette tragédie continue d’interroger notre société. L’assassinat de Boris Njomi Tchakounté, jeune vacataire qui n’avait rejoint l’établissement que depuis deux mois, illustre tragiquement la précarité et les dangers auxquels font face nos enseignants. Dans un pays où, comme le rappelle tristement l’actualité, “la vérité est devenue un crime et l’injustice la norme”, son sacrifice ne doit pas être oublié.
