Nintcheu au Cameroun met en garde : le député Jean Michel Nintcheu affirme que le « gang d’Etoudi » pourrait recourir au pire si l’opposition remportait la présidentielle. Faut‑il craindre un coup d’État militaire ? Cette déclaration, publiée par Jean Michel Nintcheu, ouvre une brèche d’incertitude dans le débat politique camerounais – une brèche que nous explorons ici. Restez‑vous jusqu’à la fin pour comprendre les enjeux cachés.
Menace de coup d’État : décryptage des signaux d’alerte
Selon l’élu du Front pour le Changement du Cameroun (FCC), des « extrémistes du régime RDPC » auraient déjà évoqué la prise de pouvoir par la force si le Pr Maurice Kamto l’emportait. « Le peuple a même été publiquement menacé », rappelle‑t‑il.
Des analystes politiques à Yaoundé relèvent que l’armée reste officiellement neutre, mais reconnaissent une « grande fébrilité ». Les services de sécurité, eux, restent silencieux.
Mobilisation nationale : l’appel inédit de Nintcheu
« J’invite le peuple du changement à la mobilisation générale », lance le député, brandissant le spectre d’un scénario à la gabonaise. Pour Alice Ngaha, politologue : « Ce discours vise à mettre la pression avant la tenue de l’élection présidentielle d’octobre». En coulisses, plusieurs partis d’opposition consultent déjà la Plateforme des leaders religieux pour un mécanisme d’alerte pré‑crise, indique une source proche du dossier.
Au‑delà de la rhétorique, cette sortie révèle un malaise : 72 % des Camerounais jugent la transition politique « à haut risque » (sondage Afrobarometer, mai 2025). Reste à voir si l’appel de Nintcheu transformera cette crainte diffuse en réelle mobilisation populaire.
Le cri d’alarme du député changera‑t‑il le cours du jeu politique ?
