Choc à Yaoundé ce 14 août. Les éléments du service de recherches judiciaires de la Première région de gendarmerie ont procédé à l’arrestation de quatre jeunes, âgés entre 15 et 25 ans, suspectés d’être impliqués dans le meurtre brutal de la petite Elodie Mvondo à Etoudi. L’affaire qui a secoué la capitale révèle des détails glaçants sur les circonstances de ce drame qui aurait pu être évité.
Les complices du drame d’Etoudi enfin sous les verrous
L’interpellation s’est déroulée entre Yaoundé et Douala, où certains suspects tentaient de se faire oublier. Ramadan N., 18 ans seulement, est présenté comme l’auteur principal de ce crime odieux. D’après les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme aurait mal vécu le refus de la victime de répondre à ses avances. « La petite était notre voisine depuis des années. Elle allait chez sa grand-mère quand c’est arrivé », confie un proche du quartier, encore sous le choc.
Les investigations révèlent un scénario macabre. Ramadan aurait frappé Elodie d’un violent coup de gourdin avant de l’étrangler. Le corps sans vie a ensuite été dissimulé dans un ruisseau proche, là où il sera découvert plusieurs jours plus tard, en état de décomposition avancée.
Une omerta criminelle qui interroge
Ce qui choque davantage, c’est le silence complice des trois autres interpellés. Conscients du drame qui venait de se jouer, ils ont choisi de protéger leur « pote » plutôt que d’alerter les autorités. Une attitude qui soulève des questions sur les valeurs de cette jeunesse.
Les quatre suspects, dont les âges varient entre 15 et 25 ans, ont tous été placés sous mandat de dépôt. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Yaoundé Centre-Administratif devrait requérir des peines exemplaires pour ce crime qui a bouleversé l’opinion publique.
L’affaire Elodie Mvondo rappelle cruellement la nécessité de renforcer la sensibilisation contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Dans les quartiers comme Etoudi, les habitants réclament plus de présence des forces de l’ordre pour prévenir de tels drames.
Quelles mesures concrètes pour protéger nos enfants de ces prédateurs?
