Manioc Cameroun : 7 preuves qu’il rend bĂŞte, selon l’OMS 🔥


Le manioc, aliment de base pour des millions d’africains et Camerounais, serait responsable d’un phénomène alarmant selon l’Organisation Mondiale de la Santé : le crétinisme. Cette révélation bouleversante a été mise en lumière lors d’une conférence donnée à Paris le 1er avril 2025 par Jean Paul Pougala, qui a rassemblé des chercheurs africains et internationaux préoccupés par cette question. Des études menées depuis les années 1970 démontrent que dans certaines régions d’Afrique centrale, des populations entières souffriraient d’un déclin cognitif directement lié à la consommation excessive de cette racine tubéreuse.

Les implications pour la santé publique camerounaise sont considérables, alors que le pays figure parmi les plus grands consommateurs de manioc au monde. Qui aurait cru que notre « bâton de manioc » quotidien pourrait être un véritable poison pour notre cerveau?

Études scientifiques sur le manioc : le cyanure qui nous détruit

Les recherches citées par Pougala ne sont pas nouvelles, mais restent délibérément ignorées dans le débat public africain. Des études conduites en République Démocratique du Congo ont établi une corrélation directe entre la consommation exclusive de manioc et le développement du crétinisme, un trouble caractérisé par une déficience intellectuelle.

«Le terme exact utilisé par l’Organisation Mondiale de la Santé s’appelle Crétinisme! La consommation excessive du manioc crée chez l’humain le Crétinisme», a affirmé Jean Paul Pougala lors de sa conférence. Ce constat alarmant est corroboré par d’abondantes littératures scientifiques produites par des chercheurs indiens, srilankais, colombiens et mexicains.

Le cyanure, l’un des poisons les plus puissants au monde, est naturellement présent dans le manioc. Si les méthodes traditionnelles de transformation (rouissage, fermentation) réduisent sa teneur, une consommation régulière expose néanmoins l’organisme à des doses cumulatives dangereuses pour le développement cognitif.

Selon le Dr. Mbarga, nutritionniste à l’Hôpital Central de Yaoundé: «Les effets neurotoxiques du manioc mal transformé sont réels. Nous observons des déficiences cognitives dans les régions où le manioc constitue 80% de l’alimentation quotidienne.»

Complot mondial ou indifférence coupable? Le manioc comme arme silencieuse

Plus troublant encore sont les révélations concernant la connaissance ancienne de ces dangers par les puissances occidentales. Selon Pougala, «les Européens le savent depuis deux siècles. Et c’est la principale raison pour laquelle ils l’ont destinée en premier lieu à la consommation des esclaves, notamment à Haïti.»

Ce qui pose question est l’implication des institutions financières internationales dans la promotion intensive de cette culture en Afrique subsaharienne. La Banque Mondiale, le FMI et l’Union Européenne figurent parmi les principaux bailleurs de fonds des programmes de développement du manioc en Afrique, alors même que cette plante est principalement destinée à l’alimentation animale ou aux applications industrielles dans les pays occidentaux.

Un parallèle frappant existe entre les trois cultures ramenées d’Amérique du Sud par les colonisateurs: la pomme de terre, la banane et le manioc. Seul le manioc, potentiellement nocif pour le développement cognitif, a été massivement promu pour la consommation humaine en Afrique.

Kelman, auteur camerounais, avait anticipé cette problématique dans son livre « Je suis Noir et je ne mange pas le manioc » publié il y a une quinzaine d’années, dénonçant cette assimilation forcée entre identité africaine et consommation de manioc.

Face à ces révélations, une question cruciale se pose pour l’avenir du Cameroun: comment repenser notre souveraineté alimentaire et nos traditions culinaires pour protéger notre capital humain? Le développement des capacités cognitives de nos populations n’est-il pas le véritable enjeu de notre développement national?



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