Mamadou Mota appelle les Camerounais à « cesser d’avoir peur« et à se libérer dans un message retentissant publié le 1er août 2025. Le président par intérim du MRC lance cet appel vibrant dans un contexte de condamnation de l’interdiction de sortie du territoire imposée à Issa Tchiroma Bakary. Cette déclaration courageuse dénonce un « système mafieux » qui maintient les hauts fonctionnaires dans la peur des représailles. Un cri de libération qui résonne dans tout le paysage politique camerounais à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025.
Mamadou Mota : « Libérez-vous de vos Chaînes«
Mamadou Mota ne se contente pas de dénoncer l’interdiction imposée à Issa Tchiroma. Il élargit son message en appelant directement tous les Camerounais à briser leurs chaînes. «Nous appelons les camerounaises et les camerounais tenus par la peur des représailles d’un système mafieux de se libérer de leurs chaînes et de libérer le Cameroun», écrit-il avec fermeté.
Cette déclaration audacieuse vise particulièrement les hauts fonctionnaires paralysés par la peur. «Par cet acharnement contre Mr ISSA TCHIROMA, nous réalisons à quel point beaucoup de nos compatriotes hauts fonctionnaires sont prisonniers du système et n’osent exprimer leur désaccord», souligne le dirigeant politique.
L’appel de Mamadou Mota transcende le cas Tchiroma pour devenir un véritable manifeste de libération collective des consciences camerounaises.
« Système mafieux » : Dénonciation sans complaisance
Le président par intérim du MRC qualifie ouvertement le pouvoir de « système mafieux », une accusation grave qui témoigne de la radicalisation du discours oppositionnel. Cette mesure contre Issa Tchiroma est dénoncée comme « arbitraire et liberticide ».
Mamadou Mota considère que cette interdiction constitue « une atteinte grave à la liberté de circulation et à la liberté d’expression« . Il exige des autorités camerounaises « de lever immédiatement cette interdiction et de garantir la liberté de circulation de tous les citoyens ».
Le MRC exprime sa solidarité avec Issa Tchiroma Bakary et « tous les Camerounais qui luttent pour la démocratie et les droits de l’homme » dans le pays. Cette solidarité s’étend à tous ceux qui osent défier le système établi.
L’opposition invite la communauté internationale à « faire pression sur les autorités camerounaises pour qu’elles respectent les droits de l’homme » dans cette période électorale cruciale.
Cet appel à la libération collective va-t-il mobiliser les Camerounais ?