
Le décès du maire de Diang Alain Wilfried Menganas plonge toute la région de l’Est dans la stupeur. L’édile de la commune du Lom-et-Djerem s’est éteint samedi soir à Yaoundé après une longue bataille contre la maladie. Après douze années de service dévoué à la tête de sa municipalité, cette disparition brutale suscite une vive émotion. Les hommages affluent déjà de partout.
Douze ans de service municipal dans l’Est camerounais
Alain Wilfried Menganas dirigeait la commune de Diang depuis 2013. Un mandat de plus d’une décennie qui aura marqué le développement local de cette circonscription de l’Est-Cameroun.
« Au nom de la Grande Famille Municipale de l’Est, il s’incline sur la mémoire de l’illustre disparu », déclare Me Bembell D’Ipack Olivier Cromwell, président de l’Association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC-Est). Les mots choisis témoignent du respect unanime dont jouissait le défunt maire.
La nouvelle de ce décès brutal a rapidement fait le tour des milieux municipaux de la région. Beaucoup saluent l’engagement sans faille d’Alain Wilfried Menganas pour sa commune.
Une perte majeure pour le département du Lom-et-Djerem
Le maire de Diang était reconnu pour son approche pragmatique du développement local. Sa disparition laisse un vide considérable dans l’administration territoriale de l’Est.
Les autorités de la CVUC-Est expriment « toute leur compassion émue à la Commune de Diang, à tout l’arrondissement et à sa famille biologique ». Cette solidarité institutionnelle souligne l’impact de cette perte.
La suite des événements dépendra des dispositions légales en vigueur pour la succession à la tête de cette municipalité stratégique de l’Est-Cameroun. Les habitants de Diang devront désormais tourner une page importante de leur histoire administrative.
Comment cette disparition va-t-elle affecter les projets de développement en cours dans la commune ?