

Dans une démonstration de force sans précédent, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont catégoriquement rejeté le “délai de grâce” de six mois offert par la CEDEAO. Cette décision marque un tournant historique dans la géopolitique ouest-africaine.
L’Alliance des États du Sahel (AES) ne fait pas que rejeter un délai administratif. Elle affirme sa souveraineté face à ce qu’elle considère comme des “manœuvres de déstabilisation” orchestrées par une “junte française”.
Un nouveau pôle de puissance émerge
Ce rejet collectif illustre l’émergence d’un nouveau bloc géopolitique cohérent :
- Une alliance militaire renforcée
- Une coopération stratégique avec la Russie
- Une rupture définitive avec l’influence française
- Une vision commune de l’émancipation africaine
Le président Assimi Goïta et ses homologues démontrent que leur décision de quitter la CEDEAO est “irréversible“, malgré les efforts de médiation du Sénégal et du Togo. Cette posture ferme redessine les contours du pouvoir en Afrique de l’Ouest.