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Lac Tchad : avec un financement de 25 milliards FCFA, le projet Resilac lance sa deuxième phase


(Investir au Cameroun) – Le projet de Redressement économique et social inclusif du lac Tchad (Resilac) a officiellement lancé sa deuxième phase à Yaoundé le 13 février dernier. Cette seconde phase, prévue pour la période 2024-2028 est financée à hauteur de 38,5 millions d’euros, soit un peu plus de 25 milliards FCFA. Le financement est réparti ainsi qu’il suit : 30,4 millions d’Euros (près de 20 milliards FCFA) engagés par l’Union européenne et 8 millions d’Euros (5,2 milliards FCFA) promis par l’Agence française de développement. En comparaison, c’est une augmentation de 5,2% par rapport à la phase I du projet qui a duré de 2018 à 2022 et durant laquelle le financement était de 36 millions d’Euros, soit un peu plus de 23 milliards FCFA.

Le projet Resilac II couvre trois pays : le Cameroun, le Nigeria et le Tchad. Présent lors de la première phase, le Niger a été exclu de la deuxième phase qui démarre. Au Cameroun, cette phase II sera essentiellement déployée dans cinq communes de la région de l’Extrême-Nord à savoir : Dargala, Mindif, Mora, Koza et Tokombéré ; et elle est mise en œuvre par un consortium de trois ONG internationales qui sont Action contre la faim, CARE Cameroun et Groupe URD.

D’après l’ONG Care Cameroun, trois composantes vont meubler le Resilac II. Il s’agit pour la composante 1 du renforcement de l’accès aux services de base, aux moyens de subsistance et aux opportunités d’inclusions sociales pour des populations déplacées, rapatriées, refugiées et les communautés hôtes vulnérables.

La composante 2 va renforcer les capacités des autorités, des organisations communautaires et des organisations de la société civile aux niveaux local, régional et national pour assurer la cohésion sociale et la gestion des ressources naturelles autour du lac Tchad. Quant à la composante 3, il s’agira d’appuyer la relance économique, promouvoir le commerce transfrontalier par l’accès à l’emploi des hommes et des femmes à des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux et halieutiques diversifiées et adaptés aux changements climatiques.

Au Cameroun, Resilac II espère toucher plus de 45 000 personnes, contre 36 000 personnes soutenues lors de la première phase.

Ludovic Amara





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