La CONAC fait 18 arrestations suite à une campagne anti-corruption d’une semaine menée dans la région du Littoral selon les révélations du Président Dr. Dieudonné Massi Gams. Cette opération d’envergure baptisée « Special Crusade » s’est achevée vendredi dernier à Douala avec des résultats spectaculaires contre diverses formes de corruption. Les enquêtes ont révélé des pratiques frauduleuses dans plusieurs secteurs incluant l’extorsion, les fraudes et les détournements de fonds. Une offensive sans précédent qui témoigne de la détermination gouvernementale à éradiquer ce fléau national.
Secteurs multiples visés : corruption généralisée révélée
La CONAC fait 18 arrestations touchant divers domaines d’activité selon les investigations approfondies. « La plupart des plaintes étaient fondées, révélant une corruption systémique dans plusieurs secteurs », précise le rapport officiel de l’institution anti-corruption.
Les enquêtes ont découvert « une corruption dans de nombreux domaines de la vie nationale, avec des allégations fréquemment rapportées d’extorsion par les conducteurs de moto-taxis et les commerçants ». Cette diversité des secteurs touchés illustre l’ampleur du phénomène corruptif dans la métropole économique.
L’abus de fonction par des agents municipaux figure également parmi les violations constatées. Les rapports font état « d’extorsion envers les usagers de la route et les citoyens dépourvus de cartes d’identité nationale ». Ces pratiques touchent directement le quotidien des citoyens ordinaires.
Les « processus frauduleux d’obtention de titres fonciers et ventes illégales de terrains » complètent le tableau des irrégularités découvertes. Cette corruption foncière représente un enjeu majeur pour le développement urbain de Douala.
Poursuite opération : engagement ferme maintenu
Dr. Dieudonné Massi Gams réaffirme que la CONAC fait 18 arrestations dans le cadre d’un engagement durable. « La commission ne se reposera pas tant que ce fléau social ne sera pas éradiqué », déclare-t-il avec détermination lors de la présentation des résultats.
Cette clinique anti-corruption a traité « un total de 80 dénonciations » selon les chiffres officiels communiqués. Le volume des plaintes traitées témoigne de l’ampleur des dysfonctionnements dans la région du Littoral.
« 61 étaient liées à des affaires existantes dans la région du Littoral, tandis que 19 nouveaux signalements ont été reçus par divers canaux », détaille le bilan de l’opération. Cette répartition révèle à la fois la persistance des problèmes anciens et l’émergence de nouveaux cas.
L’utilisation de canaux modernes comme WhatsApp pour les signalements illustre l’adaptation technologique de la CONAC. Cette approche facilite les dénonciations citoyennes tout en préservant l’anonymat des lanceurs d’alerte.
La promesse de poursuivre ces opérations régulièrement rassure sur la volonté institutionnelle. La CONAC fait 18 arrestations aujourd’hui mais entend multiplier ces interventions sur tout le territoire national.
Cette offensive anti-corruption produira-t-elle des effets durables sur les pratiques frauduleuses au Cameroun ?