Le journaliste camerounais Franc Cédric Bolamo s’est éteint samedi 19 juillet 2025 à l’hôpital de district de Bafia des suites d’une longue maladie, plongeant le paysage médiatique national dans la consternation. Directeur de publication du journal « Le Nouvel informateur » créé fin 2024, cet homme de presse de 42 ans disparaît au moment où son média commençait à s’imposer dans un secteur particulièrement concurrentiel.
Cette disparition brutale prive le journalisme camerounais d’une voix libre et d’une intelligence exceptionnelle.
Parcours journalistique : du « Réalité+ » au « Nouvel informateur«
Franc Cédric Bolamo avait bâti sa réputation professionnelle au sein du Quotidien Réalité+ dirigé par Paul Ngouare, où il a œuvré pendant de longues années avant de voler de ses propres ailes.
«C’était un esprit libre, doté d’une intelligence exceptionnelle», témoignent ses proches collaborateurs qui saluent son professionnalisme et son intégrité journalistique remarquables.
La création du « Nouvel informateur » fin 2024 marquait l’aboutissement de son ambition entrepreneuriale dans le secteur médiatique. Ce projet personnel reflétait sa vision du journalisme camerounais et son désir d’indépendance éditoriale.
Malgré sa disparition prématurée, Franc Cédric Bolamo laisse une empreinte significative dans le paysage médiatique camerounais. Son journal naissant témoignait déjà d’un professionnalisme et d’une ligne éditoriale prometteuse.
L’hôpital de district de Bafia, où il a rendu son dernier souffle, devient le témoin silencieux de la fin d’une carrière journalistique prometteuse. Sa longue maladie n’avait pas entamé sa détermination à faire vivre son projet éditorial.
Le secteur médiatique camerounais, où foisonnent de nombreux titres, perd ainsi une voix authentique et courageuse qui aurait pu contribuer significativement au débat public national.
Le décès de Franc Cédric Bolamo représente une perte considérable pour le journalisme camerounais. Cet homme de conviction, parti « tel un météore » selon ses proches, aura marqué son époque par son professionnalisme et son engagement. Son héritage perdurera à travers le « Nouvel informateur » et l’inspiration qu’il laisse aux jeunes générations de journalistes camerounais.